Le SNPI s'insurge contre le saucissonnage et l'uberisation des métiers du soins
Ce texte autorise des ressortissants de l’UE détenteurs d’un diplôme de soins non compensable de réaliser tout ou partie des activités infirmières.
"La création d’un accès partiel n’est qu’une nouvelle division du travail, avec une approche saucissonnée des soins. Une ubérisation qui ne peut qu’attirer tous ceux qui favorisent déjà les glissements de tâches dans leurs établissements, afin de réaliser des économies par des soins low cost" analyse le Secrétaire Général du SNPI.
Nous refusons de voir arriver des métiers intermédiaires entre aide-soignant et infirmière, type « auxiliaire en plaie et cicatrisations » ou « assistant de soins en diabétologie », qui ne reposeraient sur aucune formation française.
Le texte vise textuellement (section 3, article L 4002-3) à accorder "un accès partiel" à une profession règlementée lorsque "les différences entre l’activité professionnelle légalement exercée dans l’Etat d’origine et la profession correspondante en France sont si importantes que l’application de mesures de compensation reviendrait à imposer au demandeur de suivre le programme complet d’enseignement et de formation requis pour avoir pleinement accès à la profession". En clair, il devrait faire les trois années d’études pour exercer comme infirmier, tellement son expérience professionnelle est éloignée de notre exercice !
Nous refusons que des auxiliaires de vie des pays de l’est puissent faire un exercice partiel de la profession infirmière en France.
Descripteur MESH : Soins , Santé , France , Auxiliaires de vie , Économies , Travail , Vie