La CSMF recommande le 116 117 en plus du 112 pour différencier les urgences vitales de la permanence des soins en médecine générale
Le ministère de la Santé et le ministère de l’Intérieur avaient commandité en début d’année un rapport visant à évaluer l’application du référentiel d’organisation du secours d’urgence à la personne et de l’aide médicale urgente. Confié à l’Inspection générale de l’administration (IGA) et l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), ce rapport préconise la disparition des trois numéros d’urgence (15, 17, 18) au profit du numéro européen le 112.
Si la CSMF ne s’oppose pas fondamentalement à cette réforme, elle milite pour que soit mis en place en parallèle au 112 un numéro national unique et spécifique, tel que le 116 117, pour la permanence des soins en médecine générale, en lien avec les structures et associations de permanence de soins de ville.
Pour la CSMF, il est indispensable de distinguer les urgences vitales ou graves, qui nécessitent d’appeler le Samu ou les pompiers, du besoin de joindre facilement le médecin de garde en médecine générale.
« Les expérimentations dans plusieurs départements montrent que les patients savent trier les urgences vitales des appels à la médecine générale, lorsqu’un numéro spécifique est clairement identifié. Ces systèmes désengorgent alors nettement les centres d’appels des SAMU et par conséquence, les services d’urgences hospitalières. » Dr Jean-Paul Ortiz
La CSMF appelle les autorités à mettre en place des solutions cohérentes, efficaces et coordonnées en distinguant la permanence des soins de ville, des situations d’aide médicale d’urgence pour mieux répondre aux besoins des Français.
Descripteur MESH : Médecine , Soins , Urgences , Permanence des soins , Santé , Médecine générale , Solutions , Pompiers , Patients