Création de 200 postes d’assistants spécialistes pour favoriser le post internat des étudiants de médecine

Roselyne BACHELOT-NARQUIN a annoncé la création de 200 postes d’assistants spécialistes pour favoriser la poursuite de la formation et le post internat des étudiants de médecine, lors de son déplacement aux 11èmes Assises nationales hospitalo-universitaires.

Les internes qui réalisent un cursus long à travers lediplôme d’études spécialisées de médecine complémentaires (DESC),doivent effectuer un post internat, réalisé sous la forme d’un poste dechef de clinique – assistants ou d’un poste d’assistants spécialistes.

Pour faciliter la poursuite de leur formation et fidéliser les futurs spécialistes dans les régions qui en ont le plus besoin, la ministre a annoncé la création de 200 postes d’assistants-spécialistes en 2009.

Initialement réservés exclusivement aux Centres hospitaliers, un décret permettra le recrutement des assistants spécialistes dans les Centre Hospitaliers Universitaires. Ces postesseront répartis dans les établissements ayant accueilli le plusd’internes dans le cadre de l’augmentation du numérus clausus et concerneront donc les régions sous denses.

Les représentants des présidents de CME participeront à la mise en œuvre de ce dispositif en veillant à ce que la création de ces postes soit en cohérence avec les besoins exprimés sur le territoire et à ce qu’elle améliore les collaborations entre les centres hospitaliers et les centres hospitaliers universitaires.

Cette implication de la CME s’inscrit dans la continuité du projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » qui vise notamment à faire évoluer le modèle des centres hospitaliersuniversitaires et à proposer une nouvelle gouvernance à  travers :

• la majorité médicale réunie au sein du directoire,

• la présence systématique des doyens d’université au sein du directoire des CHU,

• la coordination des activités médicales par le vice président du directoire, président de la CME.

Par ailleurs, le projet de loi conforte également les CHU dans leurs missions de recherche, d’enseignement et de formation en mettant à leur disposition des outils pour structurer ces activités :

• la possibilité de création par les établissements publics de fondations hospitalières dotées d’une personnalité morale afin de concourir à des activités de  recherches ;

• la possibilité de créer des Groupements de coopération sanitaire (GCS) dédiés aux activité derecherches permettant de mettre en commun des moyens lourds et coûteux entre différents CHU ou autres structures et donner ainsi à des unitésde recherche leur masse critique.