Tout savoir pour s'installer en tant que kiné libéral

L’installation et l’ouverture d’un cabinet de masseur kinésithérapeute passent par un processus méthodique à ne pas négliger. De l’obtention du diplôme d’État à l’accueil de son premier patient, le kiné libéral doit faire des choix importants et respecter un parcours administratif et juridique incontournable. Petite synthèse de ces étapes vers l’exercice en tant que kiné libéral.

Les investissements nécessaires pour l'installation d'un cabinet de kinésithérapie

L’installation d’un cabinet de kinésithérapie passe par des investissements indispensables.

Les équipements et matériels indispensables 

Au-delà de sa table de soin qui est réellement le seul élément indispensable à sa pratique libérale, le nouveau kiné libéral devra investir dans un logiciel de gestion de facturation efficace, tel que le logiciel de gestion Doctolib Kiné. En facilitant ses tâches administratives, ce logiciel permet au praticien de se concentrer plus efficacement sur ses patients.

Les aménagements du cabinet

Le cabinet devra respecter la réglementation en vigueur en termes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et de sécurité. Il devra, bien sûr, être équipé d’une salle d’attente, du mobilier et d’une solution multimédia complète (accès internet, téléphonie, impression).

Les frais de fonctionnement

Il est important de disposer à l’ouverture d’une marge de trésorerie permettant de faire face aux dépenses immédiates :

• La rédaction des statuts de l’entreprise ;
• Les frais de greffe ;
• Les frais de comptabilité ;
• Les frais d’assurance ;
• Les dépenses d’énergie, d’eau et d’abonnements divers ;
• Les frais de communication commerciale. 

Les aides à l’installation

Les kinésithérapeutes peuvent bénéficier d’aides à l’installation dans les zones très sous-dotées ou sous-dotées. Retrouver toutes les formalités d’installation et le détail des aides disponibles sur le site Ameli.

Rappel des démarches à entreprendre pour s'installer en tant que kiné libéral

Exercer en tant que kiné libéral passe par quelques démarches administratives et juridiques pour exercer en conformité avec la réglementation :

Les étapes administratives 

• Enregistrement au Conseil Départemental de l’Ordre ;
• Réception du numéro du Répertoire Partagé des Professionnels de Santés (RPPS) ;
• Réception du caducée et de la Carte de Professionnel de Santé ;
• Enregistrement auprès de la CPAM ;
• Souscription d’une assurance en responsabilité civile professionnelle (RCP).

Les formalités juridiques et fiscales 

• Choisir un statut de libéral en Bénéfices Non Commerciaux ;
• S’inscrire auprès de l’URSSAF.

Le choix de l’emplacement 

Déterminant pour la viabilité économique du cabinet, le choix de l’emplacement passe par une petite étude de marché. L’offre, même en matière de santé, doit répondre à une demande clairement avérée. Le choix se portera sur un emplacement cohérent avec le projet de vie du kiné, mais il peut être intéressant d’identifier un emplacement peu ou pas couvert par un ou plusieurs confrères. De plus l’installation en zones très peu dotées ou peu dotées peut donner lieu à des aides additionnelles.

Comment s’installer ? 

S’il exerce seul, le kiné libéral a le choix pour son statut entre la Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle (SELURL) ou la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SELASU). S’il s’associe, il pourra exercer en Société Civile de Moyens (SCM), en Société Civile Professionnelle (SCP) ou en Société d’Exercice Libérale À Responsabilité Limitée (SELARL). Le choix d’exercer seul ou en association doit donc s’effectuer le plus précocement possible. 

Ouvrir son cabinet de kinésithérapie pour exercer en libéral relève de l’entrepreneuriat. Le processus reste néanmoins simple lorsqu’il est conduit avec méthode et détermination.

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