Effet modeste de la pravastatine sur le risque d’accident vasculaire cérébral secondaire chez les patients atteints de coronaropathie
La pravastatine a un effet modéré sur la réduction du risque d’AVC de toutes causes et d’AVC non hémorragique chez les patients ayant des antécédents d’IDM ou un angor instable, indique une étude australienne en double aveugle menée afin de comparer les effets de cet hypocholestérolémiant sur la mortalité secondaire aux coronaropathies (critère de jugement principal) par rapport à celui d’un placebo auprès de 9014 patients présentant des antécédents d’IDM ou un angor instable et ayant une concentration de cholestérol total entre 155 et 271 mg/dl (4 et 7 mmol/l).
L’objectif de l’étude de l’équipe du Dr Harvey White du département de cardiologie du Green Lane Hospital d’Auckland était d’évaluer les effets sur les AVC de toutes étiologies et sur les AVC non hémorragiques qui constituaient le critère de jugement secondaire.
Les auteurs rapportent qu’il y a eu au cours de leur étude, baptisée Long-Term Intervention with Pravastatin in Ischaemic Disease study, 419 AVC chez 373 patients au cours de la période de suivi de 6 ans.
309 AVC ont été classés comme ischémiques, 31 hémorragiques et 79 de cause inconnue.
Chez les patients du groupe placebo, le risque d’AVC a été de 4,5 % comparé à 3,7 % chez les patients du groupe pravastatine.
Des AVC non hémorragiques sont survenus chez 4,4 % des patients du groupe placebo comparés à 3,4 % de ceux du groupe pravastatine.
Enfin, la pravastatine n’a pas eu d’effet sur les AVC hémorragiques : 0,2 % dans le placebo versus 0,4 % dans le groupe pravastatine.
Source : NEJM, 2000; 343 : 317-26.
Descripteur MESH : Patients , Pravastatine , Risque , Angor instable , Placebo , Jugement , Cholestérol , Hypercholestérolémie , Mortalité , Accident vasculaire cérébral , Cardiologie