Détermination du sexe avant 3 semaines grâce à la HCG maternelle
Des chercheurs israéliens montrent dans la revue Human Reproduction qu’avant trois semaines de grossesse, le taux sanguin d’hormone gonadotrophine chorionique (HCG) maternelle est significativement en moyenne plus élevé lorsque la mère est enceinte d’une fille que lorsqu’elle attend un garçon.
Alors que l’on sait qu’il existe des variations du taux d’HCG maternelle durant la grossesse, et notamment depuis peu qu’entre 10 et 14 semaines, ce taux est significativement plus élevé chez les femmes portant un fœtus féminin, Yuval Yaron et al ont cherché à déterminer par une méthode immuno-enzymatique (Elisa) s’ils arrivaient à détecter des différences de concentrations de la HCG avant le stade fécondation+ 3 semaines.
L’étude a comporté 347 femmes enceintes chez qui on a mesuré le taux plasmatique de β-HCG entre le 14ème et le 20ème jour, à plusieurs reprises.
Les résultats ont montré que les taux de β-HCG étaient 18,5% en moyenne plus élevés à trois semaines de grossesse parmi les femmes attendant une fille.
Ces différences selon les auteurs sont dues à des facteurs placentaires et non aux effets neuro-hormonaux du fœtus.
Les chercheurs tiennent toutefois à préciser que, bien qu’étant statistiquement significatif, ce seul paramètre ne suffit pas à prédire le sexe de l’enfant, étant donné les variations entre les femmes dont certaines sont à la limite de validité statistique.
Cependant, les auteurs précisent que lorsque aucun doute n’est permis (e.g. une concentration de β-HCG significativement plus élevée), cette technique pourrait aider les parents attendant des enfants porteurs d’anomalies liées au sexe.
Source : Human Reproduction 30 janvier 2002;17(2):485-9.
Descripteur MESH : Sexe , Grossesse , Gonadotrophine chorionique , Femmes , Femmes enceintes , Parents