#Covid19 : la piste de lactoferrine étudiée dans un essai clinique de 300 patients en Espagne
La lactoferrine est une glycoprotéine contenue naturellement dans le lait maternel. Elle est connue pour réguler l’activité du système immunitaire qui utilise son affinité avec le fer pour en priver les organismes pathogènes qui ne peuvent alors plus se multiplier. Au-delà de ses effets bactériostatiques, des effets bactéricides et antiviraux ont également été démontrés dans la littérature scientifique.
L’activité antivirale de la lactoferrine s’explique par la concurrence qu’elle génère au niveau des récepteurs de la membrane cellulaire, couramment utilisés par les virus pour pénétrer dans les cellules. La lactoferrine rend donc la liaison du virus à sa cellule hôte plus difficile.
Elle peut également dans certains cas empêcher les virus de se répliquer une fois qu’ils ont pénétré dans la cellule comme dans le cas du sida (Puddu et coll., 1998)
La lactoferrine est donc une protéine qui peut potentiellement jouer les premiers rôles face au coronavirus SARS COV-2 mais aussi dans le traitement des pneumonies associées.
À condition d’être disponible dans l’organisme. Et c’est bien sur sa biodisponibilité pour l’organisme que Sesderma apporte une valeur ajoutée.
En effet, en encapsulant la lactoferrine dans un nanoliposome, on empêche les sucs digestifs de détruire la LF, qui traverse donc le duodénum sans dommage et passe dans la circulation générale, où sa biodisponibilité est très élevée (Ishikado et coll., 2005 ; Serrano et coll.). Cette nano capsule de lactoferrine (LF) et de vitamine C a été baptisée lactyferrine.
Le Dr Gabriel Serrano, fondateur de Sesderma et par ailleurs dermatologue, a déclaré qu’à Valence (Espagne), il a personnellement pris en charge 75 patients atteints de COVID-19 présentant des caractéristiques cliniques modérées ou sévères (dont quatre intubés), leur administrant à tous une solution de lactyferrine. Les résultats sont encourageants et de nouveaux essais devraient débuter sur une base plus large de 300 patients dans les hôpitaux d'Ifema (Madrid), de La Paz (Madrid) et de Manises (Valence).
Au-delà des effets sur l’infection du CORONAVIRUS, le médecin souligne également les effets anti-inflammatoires de la lactoferrine qui, selon lui, inhiberait l’orage de cytokines, fréquemment observé dans les cas graves de COVID-19 et à l’origine de nombreux décès ou de séquelles graves.
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