Apport des sondes de hautes fréquences dans le diagnostic échographique des thrombi intraventriculaires gauches
De par le risque embolique artériel cérébral et périphérique qui menace le pronostic vital ou fonctionnel, la thrombose intraventriculaire gauche se doit d’être diagnostiquée de façon optimale. L’amélioration de la sensibilité et de la spécificité du diagnostic doit être recherchée en utilisant une sonde d’échocardiographie bidimensionnelle de 5 MHz, en particulier chez les sujets échogènes, indique une étude parue dans le Journal de Radiologie.
Bien que reconnue comme technique de référence pour le diagnostic de thrombose intraventriculaire gauche, l’échocardiographie bidimensionnelle connaît certaines limites liées à la mauvaise définition de la région apicale, siège de prédilection des thrombi.
Il apparaît, selon le Dr F. Philippe et ses collaborateurs du département cardiovasculaire de l’Institut Mutualiste Montsouris (Paris) et des services de cardiologie de l’hôpital Pitié-Salpétrière et de l’hôpital Lariboisière, que l’amélioration de la résolution apicale avec une sonde de 5 MHz permet d’écarter les faux positifs de la sonde de 3,5 MHz.
Dans une série de 53 patients avec atteinte de la fonction ventriculaire gauche, 11 thrombi ont été identifiés.
En prenant le capteur de 5 MHz pour référence, la sensibilité de la sonde de 3,5 MHz a été de 100 % et a été très supérieure à celle de 2,5 MHz.
Les auteurs soulignent cependant que, dans leur série, la mauvaise échogénicité est apparue un facteur limitant la supériorité de la sonde de 5 MHz, « sans doute du fait de l’utilisation d’une focale moyenne ».
Source : Journal de radiologie, 2000; 81 : 435-9.
Descripteur MESH : Diagnostic , Échographie , Thrombose , Pronostic , Risque , Cardiologie , Faux positifs , Fonction ventriculaire , Fonction ventriculaire gauche , Paris , Patients , Radiologie