Réviparine et réduction des complications de l'IDM
La réviparine est associée à une diminution du risque de décès et de récidive après un infarctus du myocarde (IDM), d'après une étude parue dans le JAMA.
Ceci est la conclusion de l'essai CREATE (Clinical Trial of Reviparin and Metabolic Modulation in Acute Myocardial Infarction Treatment Evaluation) conduit auprès de 15570 patients en mode double aveugle avec contrôle placebo. Les patients hospitalisés pour IDM dans les 12 heures suivant l'apparition de symptômes ont été traités par réviparine (héparine de bas poids moléculaire) ou placebo en sous-cutané deux fois par jour pendant sept jours.
La réviparine était associée à une diminution globale de la fréquence des décès, récidive d'IDM ou accident vasculaire cérébral (AVC) à sept et 30 jours (hazard ratio [HR], 0.87; 95% CI, 0.79-0.96; P = .005). Les différences en faveur de la réviparine étaient visibles sur la mortalité, la fréquence des récidives mais pas sur les AVC, indiquent les auteurs.
L'effet positif était d'autant plus marqué que le traitement était initié dans un délai bref après l'apparition des symptômes, avec un maximum d'efficacité dans les deux premières heures. Néanmoins, les investigateurs ont noté une augmentation du risque hémorragique avec la réviparine (O,2 % vs 0,1 %). Malgré cet effet, les bénéfices apportés étaient supérieurs au risque, concluent les auteurs.
Source : JAMA. 2005;293:427-435.
Descripteur MESH : Risque , Récidive , Infarctus , Infarctus du myocarde , Myocarde , Accident vasculaire cérébral , Patients , Placebo , Héparine , Mortalité , Patients hospitalisés