Épilation laser définitive : un point sur les dernières recommandations

L’épilation laser est aujourd’hui considérée par les professionnels comme par les particuliers comme la meilleure solution pour éliminer les poils de façon définitive. Toujours plus répandue, elle demeure un acte médical soumis à prescription et à certaines conditions.

Une pratique répandue, efficace et encadrée

D’après le dernier sondage réalisé par L’ISAPS (International society of aesthetic plastic surgery), l’épilation laser fait partie des interventions non chirurgicales les plus populaires après l’injection de toxine botulique et d’acide hyaluronique. Sa pratique en constante augmentation malgré un ralentissement passager et modéré lié à l’épidémie de Covid-19, s’accompagne de remarquables progrès technologiques.

Sûre et efficace, l’épilation laser est exclusivement réalisée sur ordonnance d’un médecin, par ou sous surveillance médicale d’un chirurgien esthétique ou dermatologue membre du Groupe Laser de la SFD (Société française de dermatologie). Conforme à tous les critères de certifications (Type A) et d’équipement (Clarity II), la CRPCE (Clinique du rond-point des Champs-Élysées) répond à toutes les questions et demandes de mises en relation des patients et des praticiens. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Dans quels cas ?

Les demandes d’épilation laser proviennent en majorité de femmes souhaitant une épilation des aisselles et du maillot, des jambes ou de la lèvre supérieure ainsi que des parties intimes, rejointes par un nombre toujours plus grand d’hommes au cours des années. Ces requêtes mixtes peuvent être initiées par le médecin lorsque la patiente ou le patient est irrité ou indisposé par une pilosité drue, excessive (hypertrichose) ou incongrue (hirsutisme), des microkystes ou des poils incarnés.

Au contraire du rasage et à l’épilation électrique ou mécanique, à sec ou à cire, voire à lumière pulsée, l’épilation laser agit sur la mélanine afin de cibler le follicule pileux sans endommager les tissus environnants. Grâce à des paramètres et des réglages très précis, ce processus de photothermolise sélective traite sans danger différents types et surfaces de peau. Cette technique peut également être recommandée par un médecin vasculaire pour réduire les microlésions et autres varicosités.

Pour quels patients ?

L’épilation laser peut être prescrite aux femmes comme aux hommes de toute pigmentation à partir de 18 ans. Présentant des longueurs d’onde et des puissances plus ou moins grandes, les principaux types de lasers médicaux de classe IV (Yag et Alexandrite, parfois réunis) peuvent traiter les peaux les plus foncées aux plus claires sans risque de dépigmentation. La période de grossesse, les déficiences du système immunitaire, les troubles de la coagulation, certains traitements hormonaux, le bronzage artificiel ou la prise de médicaments photo-sensibilisants ou à base de vitamine A constituent l’essentiel des contre-indications.

Les patients souffrant d’affections endocriniennes de type hirsutisme, d’hypertrichose, d’effets médicamenteux, ou en transition de genre peuvent bénéficier d’un remboursement de l’épilation laser. La demande d’entente préalable doit être effectuée auprès de l’assurance maladie par le médecin prescripteur. Hors parcours de soin, l’épilation laser peut dans certains cas être prise en charge par l’organisme de sécurité sociale ou par la mutuelle de l’assuré.

Recommandée par les médecins pour son innocuité et son efficacité, l’épilation laser est une méthode sûre et quasi indolore. Malgré un marché en plein essor (avec un taux de croissance annuel de 22,64 % pour 2022 contre 6,5 % pour la lumière pulsée), elle constitue encore un coût important pour le patient qui peut toutefois bénéficier de remboursements. Après une première consultation destinée à déterminer le type et la durée du traitement en fonction de la peau, de la couleur et de la maturité pilaire, il faut compter en moyenne 5 à 10 séances par zone réparties sur 12 à 18 mois pour parvenir à un résultat optimum.