Médecine générale : Le CSMF 75 se mobilise contre le désert médical parisien

A l’approche des municipales, la CSMF 75 veut faire de la question de l’accès aux soins un thème majeur de l’élection, et interpelle l’ensemble des futurs candidats sur ces propositions qui, si elles ne peuvent être résolues qu’à l’échelon national, mériterait une pression des édiles en faveur de leurs administrés. Sans médecin, et en particulier généraliste, aucune chance de résoudre l’équation du problème de l’accès aux soins.

Dans un communiqué, le CSMF 75 rappelle que :

- Paris est la deuxième ville la plus chère au monde (The Economist Intelligence Unit 2018).

- Le coût de la vie est en moyenne de 9% plus élevé à Paris qu’en Province. (Insee n°1590, 2016).

- Les nouvelles installations sur Paris ont chuté chez les médecins de secteur 1 et notamment les généralistes (étude ARS IDF 2018).

Pour le syndicat, si l’ensemble des médecins français en secteur 1 ont besoin d’une revalorisation, la situation des médecins parisiens devient préoccupante. Ceci est directement lié à la problématique du coût de la pratique professionnelle, particulièrement élevé dans la capitale, et totalement déconnecté de l’ensemble de la nomenclature des actes médicaux (CCAM).

Le désert médical parisien qui s’installe – en particulier en médecine générale – n’est pas une fatalité. Des possibilités existent, la CSMF 75 propose les pistes suivantes :

• Un coefficient majoré sur le modèle des DOM pour un panel d’actes de secteur 1, dont le G,
• Un forfait structure majoré par un indice prenant en compte le coût de la pratique,
• Un accès à l’OPTAM (liberté d’honoraire négociée avec l’Assurance Maladie),
• Une implication des collectivités locales (locaux, primes au maintien ou à l’installation).