Une étude canadienne précise le suivi à long terme de la pallidotomie chez des patients avec maladie de Parkinson évoluée
Dans le cadre d’une étude de cohorte avec suivi de 52 mois sur la pallidotomie unilatérale postéro-ventrale médiale, des neurologues et chercheurs canadiens de l’Université de Toronto indiquent dans la dernière livraison de l’hebdomadaire médical américain New England Journal of Medicine que, dans le groupe de patients présentant une maladie de Parkinson évoluée, des améliorations précoces significatives des signes controlatéraux de parkinsonisme au cours des périodes « off » ont été soutenues pendant au moins 5,5 ans.
Le Dr Jennifer Fine et ses collègues précisent qu’il y a eu amélioration significative soutenue des dyskinésies controlatérales au cours des périodes « on » , mais pas des autres signes de parkinsonisme au cours des périodes « on ».
Ces auteurs sont parvenus à ces résultats au terme d’une étude de suivi sur une cohorte de 40 patients ayant bénéficié d’une pallidotomie postéro-ventrale médiale unilatérale entre 1993 et 1996.
Les auteurs précisent que 20 patients n’ont pas été évalués en raison d’une 2e procédure chirurgicale (11 patients) ou d’un décès (2 patients) ou en raison d’une démence ou d’une autre pathologie débilitante (4 patients), ou encore en raison de l’éloignement de leur domicile (1 patient) ou parce qu’ils ont été perdus de vue (2 patients).
Les investigateurs ont réalisé des évaluations postopératoires en série de la maladie de Parkinson chez les 20 patients restants sous traitement (période « on ») et après interruption des médicaments durant une nuit (période « off »).
La durée moyenne du suivi a été de 52 mois (extrêmes : 41-64 mois).
NEJM, 2000 ; 342 : 1708-14.
Descripteur MESH : Maladie de Parkinson , Patients , Maladie , Pallidotomie , Démence , Dyskinésies , Perdus de vue