Une variation génétique associée à une réduction du risque coronarien
Une variation de la région du gène codant la protéine aP2 est liée à une diminution du risque de diabète et de maladie coronarienne, selon une étude.
Cette découverte a été réalisée par une équipe de l’Ecole de Médecine de Harvard sous la direction des Dr Rimm et Hotamisligil. Ces chercheurs expliquent que la protéine aP2 ou protéine de liaison aux acides gras a montré chez la souris qu’elle jouait un rôle dans l’apparition du diabète, du taux de triglycérides ou encore l’athérosclérose.
Aujourd’hui, Hotamisligil et ses confrères montrent que leur étude génétique de population réalisée sur 7899 personnes met en avant le rôle de ce gène chez l’homme. Le polymorphisme T87C est associé « à des taux plus faibles de triglycérides et à une réduction significative du risque de maladie coronarienne et de diabète de type 2 comparé aux sujets homozygotes pour l’allèle sauvage », écrivent les chercheurs. Selon eux, la modulation de l’activité de aP2 pourrait trouver des applications thérapeutiques contre ces pathologies.
Source : www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0602178103
www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0602178103
Descripteur MESH : Risque , Génétique , Variation génétique , Diabète , Maladie , Maladie coronarienne , Rôle , Acides , Acides gras , Diabète de type 2 , Médecine , Personnes , Population