Consommation d'aliments ultra-transformés et risque de mortalité

Lors de la conférence NUTRITION 2024, une nouvelle étude menée par le Dr Erikka Loftfield du National Cancer Institute a dévoilé des résultats inquiétants sur les effets des aliments ultra-transformés. Analysant les habitudes alimentaires de plus de 540 000 individus, les chercheurs ont mis en lumière une corrélation frappante entre la consommation de ces aliments et une augmentation du risque de mortalité.

L'étude s'est basée sur des données recueillies dans les années 1990, lorsque les participants étaient âgés de 50 à 71 ans. Les chercheurs ont stratifié les sujets selon leur consommation d'aliments ultra-transformés, allant des viandes transformées aux boissons sucrées. Les résultats montrent que les personnes consommant le plus ces produits avaient des taux de mortalité significativement plus élevés par rapport à celles en consommant le moins.

Même en ajustant pour des facteurs de risque tels que le tabagisme et l'obésité, le lien entre la consommation d'aliments ultra-transformés et la mortalité persistait. Le Dr Loftfield précise : « Nous avons observé que la viande hautement transformée et les boissons sucrées étaient particulièrement liées à une augmentation du risque de mortalité. »

Ces résultats renforcent les recommandations diététiques actuelles qui conseillent de limiter la consommation d'aliments ultra-transformés pour améliorer la santé et prévenir les maladies. Le Dr Loftfield souligne : « Bien que notre étude soutienne un corpus croissant de littérature sur les risques des aliments ultra-transformés, il reste beaucoup à découvrir, notamment quels aspects spécifiques de ces aliments sont les plus nocifs. »

La recherche continue est essentielle pour comprendre pleinement les mécanismes par lesquels ces aliments impactent la santé et pour guider les politiques publiques et les recommandations alimentaires futures.

La consommation d'aliments ultra-transformés présente un risque clair pour la longévité et la santé globale.  Les résultats de cette étude rappellent l'importance de privilégier des aliments moins transformés dans notre alimentation quotidienne.