Parkinson : la dyskinésie traitée par stimulation cérébrale profonde
La stimulation profonde de deux régions cérébrales semble améliorer les problèmes de dyskinésie rencontrés par les patients souffrant de maladie de Parkinson, selon une étude parue dans la revue Archives of Neurology.
Dans ce travail, Anderson et collaborateurs ont comparé le cas de 23 patients parkinsoniens souffrant de dyskinésie liée au traitement. Ces sujets ont bénéficié d'une stimulation cérébrale profonde du globus pallidus interne (GPi) ou du noyau sous-thalamique (NST). Les patients sous traitement ou non ont été évalués ensuite à 3, 6 et 12 mois après la pose des électrodes.
Les scores moteurs étaient améliorés après 12 mois de stimulation du GPi ou du STN (39 % et 49 %), écrivent les auteurs. La bradykinésie tendait à s'améliorer plus dans le cas de la stimulation STN que GPi. Les doses de levodopa ont été réduites de 38 % dans le cas de la stimulation STN comparé à 3 % avec la stimulation GPi. De plus, la dyskinésie était diminuée par la stimulation cérébrale profonde des deux zones cérébrales STN et GPi (62 % et 89 %).
Les auteurs expliquent que ces approches montrent une amélioration de nombreux paramètres chez ces patients à un stade avancé de la maladie. Ces améliorations sont visibles sur au moins un an et les auteurs soulignent qu'il est encore difficile d'établir quelle zone stimulée donne les meilleurs résultats. Cependant, ils notent certaines tendances selon le tableau clinique des patients.
Source : Arch Neurol. 2005; 62:554-560
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