Des marqueurs moléculaires du risque de prématurité
Des chercheurs ont étudié les marqueurs métaboliques du liquide amniotique afin d'identifier le risque d'accouchement prématuré.
Ces résultats ont été annoncés au 25° congrès annuel de la société de Médecine Maternelle et Fœtale qui se déroule actuellement à Réno. "Nous avons étudié le liquide amniotique de trois groupes de patientes – celles avec un travail avant terme qui ont accouché à terme, celles avec une inflammation intra-amniotique qui avaient à la fois un travail et un accouchement prématuré, et celles qui n'avaient pas de signe d'inflammation mais qui avaient un travail et un accouchement prématuré," explique le Dr Roberto Romero, principal auteur de cette étude.
"Nous avons découvert qu'en établissant un profil métabolique [étude du métabolome], nous pouvions identifier correctement les patientes appartenant aux différents groupes dans 96 % des cas", ajoute Romero. Une seconde étude a été conduite avec un effectif plus important de patientes et a confirmé l'efficacité de cette approche. "Jusqu'à présent, nous n'avions jamais eu de moyen de prédire l'évolution d'un travail prématuré avec une telle précision. L'édition du profil du métabolome nous a donné un outil".
Source : March of Dimes Birth Defects Foundation, Metabolomics in Premature Labor: A Novel Approach to Identify Patients at Risk for Preterm Delivery.
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