VIH : remplacer les inhibiteurs de protéase par des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
Chez des patients en situation de suppression virologique, remplacer l’inhibiteur de protéase par un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (névirapine, éfavirenz) pourrait réduire les effets secondaires tout en maintenant un contrôle virologique. Un article discute de cette possibilité dans l’édition du NEJM datée du 11 septembre.
Cet essai randomisé a porté sur 460 patients infectés par le VIH-1 et en état de suppression virologique avec moins de 200 copies ARN par ml sur les six derniers mois. Ces patients étaient traités avec au moins un inhibiteur de protéase et deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse. Lors de l’essai, l’inhibiteur de protéase a été remplacé par la névirapine, l’éfavirenz ou l’abacavir.
Après 12 mois, l’augmentation du nombre de CD4 était similaire dans les trois groupes. Cependant, le risque d’échec thérapeutique semblait plus élevé dans le groupe abacavir. Enfin, il se pourrait aussi que les effets secondaires soient moins marqués avec les inhibiteurs non nucléosidiques qu’avec les inhibiteurs de protéase.
Source : N Engl J Med 2003 ; 349:1036-1046
Descripteur MESH : Patients , Névirapine , ARN , Risque , Thérapeutique , VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine