Sclérose en plaques : l’impact du virus d’Epstein-Barr se confirme
Le virus d’Epstein-Barr semble bien lié au risque de sclérose en plaques (SEP), montre une étude récente menée auprès de militaires américains. Le titre en anticorps dirigés contre le virus est significativement plus élevé des années avant le développement des cas de sclérose en plaques observés dans l’enquête.
La relation entre virus d’Epstein-Barr et sclérose en plaques a déjà été documentée. L’infection par ce virus a en effet été associée à une augmentation du risque de SEP.La relation entre virus d’Epstein-Barr et sclérose en plaques a déjà été documentée. L’infection par ce virus a en effet été associée à une augmentation du risque de SEP.
Dans une nouvelle étude parue dans le JAMA, Levin et al ont examiné la relation dans le temps entre les signes d’infection par le virus d’Epstein-Barr et la survenue de la SEP. Les prélèvements sanguins de près de trois millions de personnes rattachées à l’armée américaine ont été utilisés. Pour chaque cas de SEP identifié, les données de deux patients contrôles étaient examinés.
Les auteurs ont identifié 83 nouveaux cas de SEP. Le délai moyen entre le prélèvement de sang et l’apparition de la maladie était de quatre ans. Les auteurs démontrent qu’un titre élevé en anticorps dirigés contre le virus était un signe prédictif fort du risque de SEP. Le risque était 19 fois plus élevé pour les titres les plus élevés comparés aux plus faibles. Par contre, le cytomégalovirus n’a pas semblé influencer le risque de SEP, selon les auteurs.
Source : JAMA. 2003;289:1533-1536.
Descripteur MESH : Virus , Sclérose , Sclérose en plaques , Risque , Anticorps , Maladie , Patients , Personnes , Sang , Temps