La marche peut réduire le risque cardiovasculaire
Une large étude américaine confirme les bénéfices de l’exercice physique sur la réduction globale du risque cardiovasculaire chez les femmes ménopausées. Ce bénéfice est visible même pour une activité modérée comme deux heures et demi de marche par semaine, associées à une réduction de 30 % du risque d’épisode cardiovasculaire.
L’intérêt de l’exercice physique pour réduire le risque coronarien et vasculaire est bien documenté. Cependant, l’avantage relatif d’un exercice soutenu par rapport à une activité plus douce comme la marche est encore discuté.
Dans un article publié aujourd’hui dans le New England Journal of Medicine, un groupe de médecins et chercheurs menés par le Dr JoAnn Manson (Brigham and Women’s Hospital, Boston) arrive à la conclusion que la marche permet de réduire significativement le risque cardiovasculaire chez les femmes ménopausées.
Manson et ses collaborateurs ont étudié la dépense physique et l’incidence des évènements coronariens et cardiovasculaires parmi 73.743 femmes ménopausées et âgées de 50 à 79 ans.
Les auteurs ont montré une relation inverse entre le score d’activité physique et les évènements coronariens et cardiovasculaires. Ils expliquent que la marche était associée à une réduction du risque similaire à celle associée à un exercice plus intense. Par ailleurs, cet effet ne variait pas selon l’origine ethnique, l’âge ou encore l’indice de masse corporelle. Par rapport à un défaut d’activité physique, 2,5 heures de marche par semaine au moins réduisent le risque cardiovasculaire de 30 %.
Source : NEJM 2002;347:716-25
SR
Descripteur MESH : Risque , Physique , Femmes , Boston , Médecins