Lilly soumet un dossier pour une approbation européenne d'ALIMTA(R) (pemetrexed pour perfusion) pour un traitement de première intention du cancer du poumon non à petites cellules
INDIANAPOLIS, September 22 /PRNewswire/ -- Eli Lilly and Company (NYSE : LLY) a annoncé aujourd'hui qu'elle a soumis une demande auprès de l'Agence européenne des médicaments (EMEA) pour un examen centralisé d'ALIMTA(R) (pemetrexed par injection) en association avec le cisplatine, pour un traitement de première intention du cancer avancé du poumon non à petites cellules (NSCLC/CPNPC).
ALIMTA est actuellement indiqué dans plus de 85 pays en monothérapie de deuxième intention dans le traitement des patients atteints de CPNPC, localement avancé ou métastatique, qui ont reçu une chimiothérapie antérieure et est aussi indiqué en association avec le cisplatine dans le traitement des patients atteints de mésothéliome pleural malin (MPM) non résécable ou qui sont autrement inopérables.
La soumission de la EMEA se base sur une étude qui a comparé l'ALIMTA en association avec le cisplatine avec le GEMZAR(R) (le gemcitabine HCl pour perfusion) et le cisplatine. L'étude a atteint son premier critère d'évaluation de non infériorité relative à une survie globale au cours d'un traitement de première intention du CPNPC.
« Comme le cancer du poumon non à petites cellules est la première cause au monde de décès par le cancer, il est essentiel que les docteurs puissent avoir accès à une variété de traitements pour cette maladie dévastatrice », a déclaré Richard Gaynor, Docteur en médecine, vice-président de la recherche sur le cancer et chef du programme mondial d'oncologie chez Lilly. « Au cours de cette étude clinique, ALIMTA en association avec le cisplatine ont démontré une efficacité similaire à celle du GEMZAR en association avec le cisplatine, un régime répandu dans le traitement de première intention du CPNPC, tout en donnant un profil de toxicité plus favorable et une plus grande facilité d'emploi. »
En septembre 2004, la EMEA a approuvé ALIMTA en tant que monothérapie de deuxième intention dans le traitement des patients atteints d'un CPNPC avancé, ainsi qu'en association avec le cisplatine dans le traitement des patients atteints de MPM.
Aux Etats-Unis, ALIMTA a été approuvé par la FDA en tant que traitement de deuxième intention du CPNPC, localement avancé ou métastatique, en août 2004, ainsi qu'en association avec du cisplatine comme traitement de première intention du MPM en février 2004.
Remarques pour l'éditeur :
Au sujet du Cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)
Le CPNPC est le type de cancer le plus fréquent et représente 75 à 80 pour cent de tous les cancers. (i) Le CPNPC a cinq grades, débutant à 0 et allant jusqu'au cas de gravité de grade IV. (ii) Le CPNPC peut se développer par le biais du système lymphatique, pénétrant la paroi thoracique, les côtes, les nerfs et les vaisseaux sanguins menant au bras. Le foie, les os et le cerveau sont des cibles potentielles si les cellules cancéreuses pénètrent dans le sang.
Selon le rapport sur le cancer issu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer du poumon est le cancer le plus fréquent au monde et la première cause de mortalité par le cancer chez les hommes et les femmes. Plus d'un million de personnes meurent d'un cancer du poumon chaque année. (iii)
Au sujet de Lilly Oncology, une division de Eli Lilly and Company
Pendant plus de quatre décennies, Lilly Oncology s'est associé avec des chercheurs sur le cancer aux fins d'offrir des choix de traitement novateurs et des programmes de valeur aux patients et à leurs physiciens. Inspirée par le courage de patients vivant avec le cancer, Lilly Oncology offre des traitements considérés comme normes de soins mondiales et développent un portefeuille conséquent de thérapies novatrices ciblées pour accélérer le rythme et les progrès dans les soins du cancer. Pour en savoir plus sur l'engagement de Lilly dans le cancer, veuillez visiter le site www.LillyOncology.com.
Au sujet de Eli Lilly and Company
Lilly, une importante société entièrement tournée vers l'innovation, développe un portefeuille croissant de produits pharmaceutiques à la fois les meilleurs et premiers de leur classe en utilisant les derniers résultats en matière de recherche médicale issus de nos laboratoires dans le monde entier et d'organismes scientifiques éminents. Lilly, dont le siège social est situé à Indianapolis, dans l'Indiana, entend répondre - grâce à des médicaments et à l'information - aux besoins médicaux les plus urgents dans le monde.
P-LLY
Ce communiqué de presse contient des énoncés prospectifs au sujet du potentiel d'ALIMTA pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules et reflète les convictions actuelles de Lilly. Néanmoins, comme avec tout produit pharmaceutique en cours de développement, il y a des risques et des incertitudes réelles associées aux procédures de développement, de commercialisation et d'examen réglementaire. Il n'y aucune garantie que le produit obtiendra d'autres approbations réglementaires. Il n'y a également pas de garantie que le produit continue à avoir du succès sur le plan commercial. Pour une description plus détaillée de ces risques et incertitudes, se référer aux documents soumis par Lilly auprès de la Commission fédérale américaine des Opérations de Bourse. Lilly décline toute responsabilité de mise à jour des énoncés prospectifs. .
SOMMAIRE DES INDICATIONS SUR LA PRESCRIPTION D'ALIMTA
Emplois
ALIMTA est indiqué en association avec le cisplatine dans le traitement des patients atteints de mésothéliome pleural malin non résécable et n'ayant pas reçu de chimiothérapie antérieure. ALIMTA est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients atteints du cancer du poumon non à petites cellules, localement avancé ou métastatique et ayant reçu une chimiothérapie antérieure.
Posologie et voie d'administration
Le médicament doit être administré par voie intraveineuse, sous la supervision d'un physicien en mesure d'appliquer une thérapie anti-cancéreuse cytotoxique.
Mésothéliome pleural malin : L'analyse des résultats du pemetrexed en association au cisplatine s'est faite au cours d'un cycle de trois semaines (21 jours). La posologie de pemetrexed est de 500 mg/m2 de surface corporelle (BSA/SC), en perfusions intraveineuses de dix minutes, le premier jour de chaque cycle de 21 jours. La posologie de cisplatine est de 75 mg/m2, en perfusions intraveineuses de deux heures, donnée environ 30 minutes après la fin de la perfusion de pemetrexed, le premier jour de chaque cycle de 21 jours. Lors du traitement au cisplatine, les patients doivent recevoir un traitement antiémétique et une hydratation appropriés.
Cancer du poumon non à petites cellules : La posologie recommandée de pemetrexed est de 500 mg/m2 de surface corporelle, en perfusions intraveineuses de dix minutes, le premier jour de chaque cycle de 21 jours.
Prémédication : donner une supplémentation en vitamine B12 de 1 000 microgrammes par voie intramusculaire et une supplémentation en acide folique (350 à 1 000 microgrammes) par voie orale afin de baisser la toxicité (pour plus de détails, se référer au résumé des caractéristiques du médicament [SPC/RCM]). Pour réduire l'incidence et la gravité des réactions cutanées, on doit donner un corticostéroïde la veille, le jour même et le lendemain de l'administration de pemetrexed - cela doit être équivalent à l'administration de 4 mg de dexaméthasone deux fois par jour par voie orale.
Contrôle : Avant chaque dose, contrôler la numération formule sanguine, y compris une numération leucocytaire différentielle et une numération des plaquettes. La numération de neutrophiles purs doit être > ou = 1 500 cellules par mm3 et la numération des plaquettes doit être > ou = 100 000 cellules/mm3. Avant chaque administration, relever les tests chimiques sanguins afin d'analyser les fonctions rénales et hépatiques. Un ajustement de la posologie de pemetrexed et/ou de cisplatine en début du cycle suivant doit se baser sur la l'analyse quantitative nadir hématologique ou sur la toxicité maximum non hématologique. Au besoin, retarder ou arrêter le traitement dans le cas d'une toxicité hématologique, d'une neurotoxicité et/ou de fonctions rénales/ hépatiques insuffisantes. (Pour les indications au complet sur la modification de la posologie, se référer au RCM)
Enfants et adolescents : utilisation non recommandée chez les patients âgés de moins de 18 ans.
Insuffisance rénale : les patients présentant une évacuation de la créatinine > ou = 45 ml/min ne demandent pas d'ajustements dans leur posologie autres que ceux recommandés pour tous les autres patients. L'utilisation n'est cependant pas recommandée chez les patients présentant une évacuation de la créatinine inférieure à 45 ml/min. Se référer également à la partie sur les précautions particulières et recommandations.
Insuffisance hépatique : les patients présentant une insuffisance hépatique, tel qu'un taux de bilirubine > 1,5 fois borne supérieure de la norme et/ou un taux de transaminases > 3,0 fois la borne supérieure de la norme (absence de métastases hépatiques) ou > 5,0 fois la borne supérieure de la norme (présence de métastases hépatiques), n'ont pas été spécifiquement étudiés.
Contre-indications
Hypersensibilité au pemetrexed ou à tout autre excipient. Vaccin antiamaril concomitant. Allaitement.
Précautions particulières et recommandations
La myélosuppression est généralement la toxicité dose-limitante. On doit demander aux patients de prendre des suppléments en acide folique et en vitamine B12 comme mesure prophylactique. Un traitement préalable au dexaméthasone (ou l'équivalent) peut réduire l'incidence et la gravité des réactions cutanées. Des épisodes rénaux sévères, y compris des insuffisances rénales aiguës, ont été signalés dans le cas de traitement au pemetrexed seul ou en association avec d'autres agents chimiothérapeutiques. Beaucoup des patients ayant subi ces effets étaient sujets à des facteurs de risques sous-jacents, comme la déshydratation ou une hypertension préexistante ou le diabète. Chez les patients présentant cliniquement un oedème interstitiel du poumon, on doit envisager de drainer l'épanchement avant de procéder à l'administration. Des épisodes cardiovasculaires sévères, y compris un infarctus du myocarde et des épisodes cérébrovasculaires, n'ont été que peu fréquemment signalés dans le cas de traitement au pemetrexed en association avec d'autres agents cytotoxiques ; la plupart de ces patients étaient déjà sujets à des risques cardiovasculaires préexistants. L'utilisation concomitante d'un vaccin vivant atténué n'est pas recommandée.
Interactions
L'administration concomitante de médicaments néphrotoxiques et de substances également secrétées de manière tubulaire peuvent éventuellement ralentir l'évacuation de pemetrexed. Surveiller l'évacuation de la créatinine de près, si cela s'avère nécessaire. Les patients doivent éviter de prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (NSAID/AINS) avec des hémi-vies de longue élimination au moins 5 jours avant, le jour même et pendant les deux suivant l'administration de pemetrexed. Chez les patients présentant une fonction rénale normale (taux d'évacuation de la créatinine > ou = 80 ml/min), de fortes doses d'AINS (tel qu'un taux d'ibuprofène > 1 600 mg/jour) ou de l'aspirine à un dosage plus élevé (> ou = 1,3 g par jour) peuvent réduire l'élimination de pemetrexed et augmenter l'occurrence d'épisodes indésirables. Les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (taux d'évacuation de la créatinine compris entre 49 et 79 ml/min) doivent éviter de prendre des AINS (par ex. : ibuprofène) ou de l'aspirine en quantité élevée, 2 jours avant, le jour même et pendant les 2 jours suivant l'administration de pemetrexed.
Il se peut qu'il y ait une interaction entre les anticoagulants et pemetrexed ; par conséquent, accroître la fréquence des contrôles du taux de prothrombine (TP) lorsque vous effectuez un traitement aux anticoagulants par voie orale.
Grossesse et allaitement
À éviter pendant la grossesse et à ne pas utiliser sur des femmes qui allaitent.
Pemetrexed peut être génotoxique ; il est conseillé aux hommes sexuellement matures de ne pas concevoir d'enfant pendant la durée du traitement et jusqu'à 6 mois suivant la fin du traitement. Dû à la possibilité d'une stérilité irréversible, il est conseillé aux hommes de consulter quelqu'un concernant la mise en réserve du sperme avant de débuter le traitement. Les femmes à même de d'être enceintes doivent utiliser des moyens de contraception efficaces pendant le traitement.
Conduire, etc.
Il a été signalé que pemetrexed peut causer de la somnolence. Les patients doivent êtres prévenus quant aux risques inhérents à la conduite et à l'utilisation de machineries lourdes.
Effets indésirables
Hématologique : très fréquent : anémie, leucopénie, thrombocytopénie, neutropénie. Fréquent : neutropénie fébrile et infection hormis neutropénie. Peu fréquent : pancytopénie.
Gastro-intestinal : très fréquent : nausée, vomissements, stomatite/pharyngite, anorexie, diarrhée, constipation. Fréquent : dyspepsie, douleurs abdominales. Rare : colite. Peu fréquent : pancytopénie.
Général : très fréquent : Fatigue. Fréquent : fièvre, conjonctivite.
Métabolisme et nutrition : fréquent : déshydratation.
Système nerveux : très fréquent : neuropathie - sensorielle. Fréquent : neuropathie - motrice, paragueusie.
Reins et voies urinaires : très fréquent : élévation de la créatinine, diminution de l'évacuation de la créatinine. Fréquent : insuffisance rénale.
Hépatobiliaire : Fréquent : élévation de l'ALT (SGPT) et élévation de l'AST (SGOT), augmentation de la GGT. Rare : des cas d'hépatites, potentiellement sévères, ont été signalé lors des essais.
Peau et tissus sous-cutanés : très fréquent : éruptions/desquamation, alopécie. Fréquent : urticaire, réactions allergiques/hypersensibilité, érythème polymorphe, prurit.
Cardiovasculaire et cérébrovasculaire : peu fréquent : infarctus du myocarde, angine de poitrine, accident cérébrovasculaire, arythmie, crises d'ischémie transitoires. (Généralement lorsqu'administré en association avec d'autres agents cytotoxiques et avec des risques cardiovasculaires préexistants) Fréquent : douleurs thoraciques.
Pour de plus amples renseignements sur tous les effets indésirables potentiels, se référer au résumé des caractéristiques du médicament, qui est accessible sur le site http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/alimta/H-564-PI-en.pdf.
SOMMAIRE DES INDICATIONS SUR LA PRESCRIPTION DE GEMZAR
Emplois
GEMZAR est indiqué dans le traitement des adultes atteints de :
Cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)
Utilisation en association : avec le cisplatine en tant que traitement de première ligne des patients atteints du CPNPC, localement avancé (stades IIIA et IIIB inopérables) ou métastatique (stade IV).
Utilisation en monothérapie : en tant que traitement palliatif des patients atteints du CPNPC, localement avancé ou métastatique.
Cancer du pancréas
le traitement des patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas, localement avancé ou métastatique, y compris ceux atteints du cancer pancréatique réfractaire fluoro-uracile (5-FU).
Cancer de la vessie
Le traitement du cancer de la vessie avancé (tumeur invasive du muscle, stade IV avec ou sans métastases) en association avec une thérapie au cisplatine.
Cancer du sein
En association avec le paclitaxel pour les patients atteints d'un cancer du sein métastatique qui ont fait une rechute à la suite d'une chimiothérapie avec ou sans adjuvant. Une chimiothérapie antérieure aurait dû inclure un anthracycline, sauf contre-indication clinique.
Posologie et voie d'administration
Le médicament s'administre uniquement par voie intraveineuse et pas plus d'une fois par semaine.
Cancer du poumon non à petites cellules - Utilisation en association
La gemcitabine en association au cisplatine a été analysée selon deux régimes de posologie (sur une période de trois semaines ou sur une période de quatre semaines).
Pendant la période de trois semaines, 1 250 mg/m2 de gemcitabine a été utilisé, par perfusions intraveineuses de 30 minutes chacune, le 1er et le 8è jour de chaque cycle de 21 jours.
Pendant la période de quatre semaines, 1 000 mg/m2 de gemcitabine a été utilisé, par perfusions intraveineuses de 30 minutes chacune, le 1er, le 8è et le 15è jour de chaque cycle de 28 jours.
Le cisplatine a été administré selon des doses variant entre 75 et 100 mg/m2, une fois toutes les 3 ou 4 semaines.
Cancer du poumon non à petites cellules - Utilisation en monothérapie
La posologie recommandée de la gemcitabine est de 1 000 mg/m2, en perfusions intraveineuses de 30 minutes chacune. Cette posologie doit être répétée une fois par semaine pendant trois semaines, suivie par une semaine d'arrêt. Ce cycle de quatre semaines est alors recommencé.
Cancer du pancréas
La posologie recommandée de la gemcitabine est de 1 000 mg/m2, en perfusions intraveineuses de 30 minutes chacune. Cette posologie doit être répétée une fois par semaine jusqu'à 7 semaines, suivie par une semaine d'arrêt. Les cycles suivants consistent à effectuer des perfusions une fois par semaine pendant 3 semaines consécutives toutes les 4 semaines.
Cancer de la vessie - Utilisation en association
La posologie recommandée de la gemcitabine est de 1 000 mg/m2, en perfusions intraveineuses de 30 minutes chacune. La posologie doit être administrée le 1er le 8è et le 15è jour de chaque cycle de 28 jours, en association au cisplatine. La posologie recommandée du cisplatine est de 70 mg/m2 le 1er jour, après la gemcitabine ou le 2è jour de chaque cycle de 28 jours. Ce cycle de quatre semaines est alors recommencé.
Cancer du sein - Utilisation en association
Le régime recommandé est le paclitaxel (175 mg/m2) le 1er jour, sur une durée de 3 heures en perfusions intraveineuses, suivi de la gemcitabine (1 250 mg/m2) en perfusions intraveineuses de 30 à 60 minutes chacune, le 1er et le 8è jour de chaque cycle de 21 jours. Les patients doivent présenter une numération de granulocytes purs d'au moins 1 500 (x 106/1) avant le début de l'association.
La gemcitabine peut être administrée sur des malades non hospitalisés.
Une réduction de la posologie est basée sur le montant de toxicité expérimenté par le patient. La numération des plaquettes, des leucocytes et des granulocytes doit être contrôlée sur tous les patients recevant de la gemcitabine avant toute administration et si cela s'avère nécessaire, la posologie peut être diminuée ou arrêtée si une toxicité hématologique est détectée (se référer au résumé des caractéristiques du médicament (RCM)). Pour une adaptation de la posologie du cisplatine en thérapie associative, se référer aux indications de prescription du fabriquant.
Les personnes âgées : la gemcitabine est bien tolérée chez les patients âgés de plus de 65 ans et il n'existe aucune évidence qui pourrait suggérer que des ajustements sont nécessaires.
Patients présentant des insuffisances rénales ou hépatiques : la gemcitabine doit être utilisée avec caution chez les patients présentant une insuffisance des fonctions hépatiques ou rénales. Les études cliniques n'ont pas apporté d'informations suffisantes pour permettre des recommandations précises de posologie pour ce type de patients.
Des contrôles périodiques des fonctions du foie et des reins, y compris des transaminases et du sérum de créatinine, doivent être effectués chez les patients recevant de la gemcitabine.
Radiothérapie radicale : la gemcitabine ne doit pas être utilisée en concurrence avec la radiothérapie radicale.
Enfants : Des essais limités de la phase I et II chez les enfants n'ont pas révélé de données suffisantes pour établir le niveau d'efficacité et de sécurité de l'utilisation de la gemcitabine chez les enfants.
Contre-indications, avertissements, etc.
Contre-indications
Une hypersensibilité connue à la gemcitabine.
Avertissements
La prolongation du temps de perfusion et l'augmentation de la fréquence de la posologie ont démontré une élévation de la toxicité.
La myélosuppression est de courte durée et n'aboutit généralement pas à une réduction de la posologie et rarement à une discontinuation.
Des cas de syndrome urémique hémolytique et/ou de purpura thrombotique thrombocytopénique sont très rares (signes d'anémie hémolytique micro-angiopathique, telle que la chute rapide d'hémoglobines avec une thrombocytopénie concomitante, une élévation du sérum de bilirubine, du sérum créatinine, du taux d'azote uréique du sang ou du taux de lactodéshydrogénase ). Si c'est le cas, arrêter la gemcitabine immédiatement. L'insuffisance rénale n'est peut-être pas irréversible, même avec une discontinuation et une dialyse peut s'avérer nécessaire.
L'utilisation de la gemcitabine chez les patients présentant des métastases simultanées du foie ou des antécédents préexistants d'hépatite, d'alcoolisme ou cirrhose du foie peuvent aggraver l'insuffisance hépatique sous-jacente. Prudence chez les patients présentant des fonctions hépatiques insuffisantes.
Radiothérapie simultanée (donnée avec ou < 7 jours d'écart) : La gemcitabine dégage une activité de sensibilité à la radio et une toxicité importante peut se produire, en particulier lors de grandes quantités de radiothérapie. Il est possible d'administrer une posologie de gemcitabine inférieure à 1 000 mg/m2 en simultané avec la radiothérapie avec une toxicité prévisible (se référer au RCM).
Radiothérapie séquentielle (donnée à plus de 7 jours d'écart) : aucune amélioration de la toxicité ne s'est produite lorsque la gemcitabine a été débutée suite à la résolution des effets de radiation aiguë ou au moins une semaine après la radiation. Une amélioration de la toxicité suite à une thérapie de radiation suivant une exposition à la gemcitabine ne s'est pas produite.
Précautions
Utilisation lors de grossesses ou d'allaitements : À éviter chez les femmes enceintes ou allaitant, puisque la sécurité n'a pas été établie. Des études animales expérimentales ont montré une toxicité reproductive.
Les patients doivent être informés sur les dangers inhérents à la conduite et à l'utilisation de machineries lourdes à moins qu'ils ne soient sûrs de ne pas devenir somnolents.
Réactions indésirables
Hématologique : très fréquent : anémie, leucopénie, thrombocytopénie, neutropénie. Fréquent : neutropénie fébrile. Très rare : thrombocythamie.
Hépatobiliaire : très fréquent : élévation des métastases du foie (AST, ALT) et des phosphatases d'alkaline. Fréquent : augmentation de la bilirubine. Très rare : hépatotoxicité sévère, y compris arrêt du foie et décès, chez les patients recevant de la gemcitabine seule ou en association avec d'autres médicaments hépatotoxiques potentiels. Rare : augmentation de la gamma-glutamyl transférase (GGT).
Gastro-intestinal : très fréquent : nausées ou vomissements, ce qui requiert une thérapie chez 20 % des patients et est rarement la dose-limitante. Fréquent : diarrhée, toxicité orale (endolorissements et érythème) et constipation.
Rénal : très fréquent : protéinurie et hématurie, rarement importantes cliniquement. Rare : syndrome urémique hémolytique et insuffisance rénale d'étiologie inconnue. GEMZAR doit être arrêté lorsque des signes d'anémie hémolytiques micro-angiopathiques sont présents.
Peau et allergies : très fréquent : éruptions, prurit et alopécie. Rare : vésiculation et ulcération. Très rare : desquamation, éruptions cutanées sous forme de phlyctène et anaphylaxie.
Respiratoire : très fréquent : dyspnée. Des bronchospasmes se produisent peu fréquemment et sont généralement légers et passagers, mais une thérapie parentérale peut s'avérer nécessaire. Dans le cas peu probable d'un oedème pulmonaire, interstitiel du poumon ou du syndrome de détresse respiratoire aiguë la gemcitabine doit être arrêtée et des soins supplémentaires doivent être administrés.
Cardiaque : très rare : infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque congestive et arythmie.
Autre : très fréquent : symptômes de type influenza (fièvre, maux de tête, douleurs du dos, frissons, myalgie, asthénie et anorexie), toux, rhinite, malaises, transpiration, insomnie, oedème ou oedème périphérale et somnolence. Fréquent : somnolence, fièvre et asthénie. Très rare : vasculitite périphérale et gangrène.
Utilisation en association dans le cancer du sein : lorsque la gemcitabine est utilisée en association au paclitaxel, la fréquence des toxicités hématologiques de stades 3 et 4 augmente, en particulier la neutropénie, bien qu'elle ne soit pas associée à une augmentation de l'incidence des infections. Des cas de fatigue et de neutropénie fébrile se produisent également plus fréquemment avec cette association.
Conditions liées au site d'administration : Rare : réactions au site d'injections (légères la plupart du temps).
Pour de plus amples renseignements sur tous les effets indésirables potentiels, se référer au résumé des caractéristiques du médicament, approuvé dans votre pays.
(i) Lilly Oncology, "Understanding Cancer : About Lung Cancer," Eli Lilly and Company, www.lillyoncology.com/patients_caregivers/lung_cancer.jsp?reqNavId=4.2.7, (le 19 janvier 2007).
(ii) American Cancer Society, "How Is Non-Small Cell Lung Cancer Staged?," 25 octobre 2006, American Cancer Society, www.cancer.org/docroot/CRI/content/CRI_2_4_3x_How_Is_Non-Small_Cell_Lung_Canc er_Staged.asp?rnav=cri, (le 19 janvier 2007).
(iii) World Health Organization, Gender in Lung Cancer and Smoking Research, Department of Gender, Women and Health, 2003
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