Recherche plasmatique de l’ADN du Polyomavirus de type BK pour identifier les receveurs de greffe rénale avec néphropathie virale
La recherche plasmatique d’ADN du virus polyomavirus de type BK chez les receveurs d’une allogreffe rénale par PCR est une méthode sensible et spécifique d’identification des néphropathies virales, selon le Dr Volker Nickeleit et ses collègues de l’Université de Bâle (Suisse) qui rapportent dans la dernière livraison du New England Journal of Medicine les résultats d’une analyse rétrospective ayant consisté à réaliser des tests de réaction en chaîne à la polymérase pour rechercher l’ADN du virus BK sur des échantillons plasmatiques provenant de 9 receveurs d’allogreffe rénale présentant une néphropathie à virus BK.
Cette analyse PCR a également porté sur des échantillons plasmatiques issus de 41 receveurs d’allogreffe rénale ne présentant pas de signes de néphropathie, dont 16 avaient des inclusions virales cellulaires dans les urines et enfin chez 17 patients témoins immuno-compromis présentant une infection à VIH de type 1 et n’ayant pas eu de transplantation.
Les résultats des chercheurs montrent que chez les 9 patients présentant une néphropathie à virus BK, de l’ADN du virus BK a été détecté dans le plasma au moment du diagnostic histologique initial (en moyenne 46 +/- 28 semaines suivant la transplantation) et au cours de l’infection persistante à virus BK, diagnostiquée histologiquement.
Les auteurs précisent que chez 3 des 6 patients présentant une néphropathie, l’ADN du virus BK a été initialement indétectable mais a été détecté plus tard.
De l’ADN viral a été retrouvé chez 2 patients dans le groupe des 41 receveurs d’une allogreffe rénale et chez aucun des patients VIH+.
NEJM, 2000, 342 : 1309-15.
Descripteur MESH : Polyomavirus , Virologie , Virus , Virus BK , Recherche , Suisse , Patients , Transplantation , Diagnostic , Infection , VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine