Maladies inflammatoires chroniques intestinales : un nouveau gène identifié
Des chercheurs ont mis en évidence un lien entre le gène IL23R et les maladies inflammatoires chroniques intestinales. Ce gène code une sous-unité du récepteur d’une cytokine pro-inflammatoire. D’après les chercheurs, ce résultat prouve que cette voie de signalisation est une cible d’intérêt pour le traitement de ces pathologies.
Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), représentées principalement par la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, possèdent une forte composante génétique. Les travaux menés sur ce sujet ont permis d’identifier des régions de susceptibilité sur les chromosomes 16q12 et 5q31.
Aujourd’hui, un groupe international de chercheurs indique qu’une autre région de susceptibilité se trouve sur le chromosome 1. Dans la dernière livraison de la revue Science, ces chercheurs expliquent avoir réalisé une vaste étude génétique pour identifier des facteurs associés aux MICI autres que ceux déjà connus. Leur approche a mis en évidence la contribution de variations du gène IL23R situé sur le chromosome 1p31 et qui code une sous-unité du récepteur de l’interleukine 23.
Ainsi, plusieurs variations de la séquence du gène ont été associées à une augmentation du risque de maladies inflammatoires chroniques intestinales. De plus, la variation dont l’effet est le plus marqué était liée à une forte réduction du risque mais elle était retrouvée rarement dans la population. Sur le plan thérapeutique, les auteurs estiment que la voie de signalisation de l’IL-23 mérite un intérêt tout particulier.
Source : www.sciencexpress.org / 26 October 2006 / Page 1 / 10.1126/science.1135245
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