Les risques des inhibiteurs de la COX-2 et des AINS après un infarctus du myocarde (IDM)
Chez les patients avec un antécédent d’IDM, les inhibiteurs de la cyclooxygénase 2 (COX-2) et les AINS à fortes doses sont associés à une augmentation de la mortalité, montre une vaste étude publiée le 19 juin sur le site Internet de la revue Circulation.
L’objet de cette étude était de vérifier le profil de sécurité des inhibiteurs de la COX-2 et des AINS non sélectifs chez les patients avec un antécédent cardiovasculaire. Gislason et collaborateurs ont revu les données danoises relatives aux patients hospitalisés à la phase aiguë de l’IDM entre 1995 et 2002.
Les auteurs ont observé chez ces patients une augmentation significative du risque de décès avec le rofécoxib (Hazard Ratio = 2,80 ; 2,41-3,25), le célécoxib (2,57 ;2,15 -3,08), l’ibuprofène (1,50 ;1,36-1,67), le diclofénac (2,40 ;2,09-2,80) et les autres AINS (1,29 ; 1,16-1,43). De plus, on notait une relation dose effet entre ces principes actifs et l’augmentation du risque de décès, ajoutent les chercheurs.
Ces données montrent donc pour ces molécules que les risques associés retrouvés chez les patients sans pathologie cardiovasculaire se retrouvent également chez les patients cardiovasculaires, avec une augmentation marquée du risque de décès dans ce dernier cas.
Source : Circulation 2006, doi:10.1161/CIRCULATIONAHA.106.616219
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