Estrogènes endogènes, exogènes et sclérose en plaques
Le risque de développer une sclérose en plaques (SEP) est plus faible chez les femmes sous contraception orale, d’après des résultats publiés dans les Archives of Neurology.
Alonso et collaborateurs ont comparé les données relatives à 106 femmes qui avaient reçu un diagnostic de SEP entre 1993 et 2000 à celles de 1001 femmes contrôles. « L’incidence de la SEP chez les utilisatrices de contraceptifs oraux était 40% plus faible que chez les non utilisatrices », écrivent les chercheurs.
L’étude confirme aussi l’impact de la grossesse et des modifications immunitaires associées sur le risque de SEP: « les femmes avaient un risque plus élevé de développer les premiers symptômes de SEP dans les six mois après une grossesse et un risque plus faible mais non significatif durant la grossesse, comparé à celles qui n’étaient pas enceintes ».
En conclusion, les auteurs expliquent que l’ensemble de ces résultats suggère que l’apport élevé en estrogènes exogènes du fait de la contraception orale et d’estrogènes endogènes au cours de la grossesse pourrait retarder les premiers signes cliniques de la maladie.
Source : Arch Neurol. 2005; 62:1362-1365
Descripteur MESH : Sclérose , Femmes , Risque , Contraception , Archives , Sclérose en plaques , Grossesse , Contraceptifs , Contraceptifs oraux , Diagnostic , Maladie