IDM : pour une reperfusion mécanique dans les 48 heures
Un traitement invasif comme la pose d'un stent paraît offrir des avantages plus marqués qu'un traitement conservateur chez des patients admis pour un infarctus du myocarde (IDM) dans les 48 heures qui suivent l'apparition des symptômes.
Un essai clinique paru cette semaine dans le JAMA rapporte l'étude de patients admis pour IDM ("ST-segment elevation myocardial infarction (STEMI)") dans les 12 à 48 heures après l'apparition des symptômes. Les sujets ont soit bénéficié d'un traitement invasif avec pose de stent et traitement par abciximab (n=182), soit d'un traitement conservateur conventionnel non invasif (n=183).
Schömig et collaborateurs indiquent dans cet essai avoir trouvé que la taille du territoire nécrosé était plus faible chez les patients qui ont bénéficié du traitement invasif que chez ceux qui ont suivi un traitement non invasif (valeur médiane : 8% vs 13%). La différence moyenne de taille du territoire nécrosé était de 6,8% entre les deux groupes. L'incidence combinée des décès, récidive ou accident vasculaire cérébral à 30 jours était plus faible dans le groupe traitement invasif (4,4 % vs 6,6%).
Source : JAMA. 2005; 293:2865-2872.
Descripteur MESH : Mécanique , Reperfusion , Patients , Infarctus , Infarctus du myocarde , Myocarde , Accident vasculaire cérébral , Essai clinique , Incidence , Récidive