Le niveau d’irradiation à Hiroshima est confirmé
Les doses de radiations reçues par les victimes de la bombe d’Hiroshima sont confirmés, estiment les auteurs d’une étude publiée dans la revue Nature. Les précédentes estimations du risque de cancer induit par les radiations ne devraient pas être modifiées.
En raison du caractère exceptionnel de l’explosion de la bombe atomique, l’exposition aux radiations des victimes d’Hiroshima et Nagasaki a été largement utilisée pour calculer le risque de cancer radio-induit.
Une incertitude persistait cependant sur le degré d’exposition aux neutrons émis lors de l’explosion. Cette incertitude remettait donc en question la relation entre le risque de cancer et la dose de neutrons.
En employant une nouvelle technique, des chercheurs ont estimé l’exposition aux neutrons rapides en dosant un isotope du nickel (63Ni) produit lors de la réaction de neutrons rapides avec du cuivre. Plusieurs éléments métalliques ont ainsi été analysés. Ils étaient situés entre 380 et 5062 mètres du centre de l’explosion.
D’après les auteurs, l’exposition aux neutrons rapides était très proche des estimations déjà publiées. Pour cette raison, il ne semble pas nécessaire de revoir l’estimation des effets des neutrons rapides sur la santé.
Source : Nature 2003 ;424 :539-42
Descripteur MESH : Risque , Neutrons , Neutrons rapides , Incertitude , Caractère , Cuivre , Éléments , Nature , Nickel , Radio , Santé