Promouvoir les fruits et légumes par des interventions personnalisées
Favoriser la consommation de fruits et légumes peut aider à réduire le risque de maladie cardiovasculaire et de certains cancers. Toutefois, il a été montré que la consommation de ces aliments est plus faible dans les classes socioéconomiques défavorisées.
Dans le dernier numéro du British Medical Journal, des auteurs anglais rendent compte des résultats d’une étude destinée à promouvoir la consommation de ces aliments. Il apparaît qu’un conseil personnalisé permet d’augmenter la consommation moyenne des fruits et légumes dans une population défavorisée.
Les chercheurs ont identifié 2711 patients âgés de 18 à 70 ans et qui fréquentaient un centre de soins dans une région urbaine défavorisée. Ces patients ont été répartis dans deux groupes. Un groupe a reçu des conseils personnalisés de la part d’une infirmière en fixant des objectifs à court et long terme. L’autre groupe a reçu des conseils en nutrition en mettant l’accent sur l’importante d’accroître la consommation de fruits et légumes.
Après 12 mois, la consommation de fruits et légumes a augmenté de 1,5 portions par jour dans le premier groupe et de 0,9 portion par jour dans le deuxième groupe de patients. Globalement, la proportion de patients qui mangeaient au moins cinq portions de fruits et légumes par jour a augmenté de 42 % et 27 % dans les deux groupes.
Les auteurs n’ont noté aucune modification dans le taux de vitamine C ou de potassium chez les patients. Les concentrations en vitamine E et beta-carotène ont augmenté dans les deux groupes mais elle était plus importante dans le premier groupe.
Il reste maintenant à savoir si de telles mesures se traduisent par une amélioration réelle des problèmes cardiovasculaires chez ces sujets.
Source : BMJ 2003;326:855–8
Descripteur MESH : Légumes , Aliments , Maladie , Risque , Patients , Conseil , Objectifs , Population , Potassium , Soins , Vitamine E