Identifier le prion dans l’épithélium olfactif
Une des limitations de l’étude de la maladie de Creutzfeldt–Jakob est que le diagnostic définitif ne peut être posé que par un examen cérébral post-mortem. Une étude vient de montrer qu’il serait possible de détecter le prion pathologique (PrPSc) dans l’épithélium olfactif des patients vivants.
Ces résultats sont publiés dans le NEJM daté du 20 février. Zanusso et al y décrivent l’examen de neuf cas sporadiques de la maladie de Creutzfeldt–Jakob. L’autopsie approfondie a identifié la présence de la protéine prion pathologique dans les cils olfactifs et le long de l’épithélium olfactif. Il n’était pas détecté chez des sujets contrôles.
Les données suggèrent donc qu’une biopsie de cet épithélium pourrait fournir des informations diagnostiques chez le patient vivant. Elles apportent aussi de nouvelles questions sur les mécanismes d’infection et de dissémination des prions, estiment les auteurs.
Source : N Engl J Med 2003 ;348:711-719
Descripteur MESH : Maladie , Diagnostic , Patients , Biopsie , Cils , Épithélium , Prions