L'association entre le vaccin contre le virus de l'hépatite B et les maladies démyélinisantes n'est toujours pas prouvée
Les conclusions d'une réunion organisée par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) indiquent qu'aucun élément nouveau ne permet de remettre en cause les stratégies de vaccination contre l'hépatite B. La vaccination des personnels de santé exposés reste obligatoire et celle des personnes individuellement exposées est recommandée. La campagne de vaccination des élèves de sixième est toujours suspendue et celle des nourrissons est recommandée dans leur première année.
Fin février 2000 se sont réunis des cliniciens, des épidémiologistes, des représentants de l'AFSSAPS, de la DGS (Direction Générale de la Santé) et de l'Institut de Veille Sanitaire. Lors de cette rencontre, les différents intervenants ont fait le point sur la sécurité de vaccins contre l'hépatite B. Au vu des dernières informations disponibles, l'association entre la vaccination contre l'hépatite B et des maladies démyélinisantes (comme la sclérose en plaque) ou des affections auto-immunes ne peut être prouvée.
Les résultats permettent d'exclure un risque élevé lié à ces vaccins. Cependant, le communiqué de presse du Secrétariat d'Etat à la Santé et à l'Action Sociale indique qu'un risque faible ne peut être exclu. Enfin, aucune affection neurologique démyélinisante liée à la vaccination de 1,8 millions de nourrissons n'a pu être mise en évidence.
En conséquence, les conclusions de cette réunion indiquent "qu'aucun argument nouveau ne permet de remettre en cause les stratégies de vaccination qui avaient été adoptées en octobre 1998".
Source: communiqué de presse du Secrétariat d'Etat à la Santé et à l'Action Sociale, 6 mars 2000
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