Etiologie et conséquences des troubles olfactifs

Cette étude germano-autrichienne a porté sur les caractéristiques des troubles olfactifs et sur l’origine de ces derniers. Il apparaît que la majorité des plaintes des patients souffrants de tels troubles concernent leur rapport à la nourriture et qu’elles sont reportées plutôt par les femmes et les jeunes personnes.

Andreas Temmel (Université de Vienne, Autriche) et ses collaborateurs allemands ont examiné 278 patients consécutifs souffrant d’anosmie ou d’hyposmie.

Les origines de perte de l’olfaction ont été pour 39% des cas une infection du tractus respiratoire supérieur, une maladie des fosses nasales ou des sinus (21%), un traumatisme (17%), une cause idiopathique (18%), une anosmie congénitale (3%) ou d’autres causes (3%).

Les infections du tractus respiratoire ont été plus fréquentes chez les personnes âgées mais ce sont les causes de perte olfactive qui ont le plus de chance d’être réversibles.

En terme de qualité de vie, les problèmes majeurs relevés ont concerné la relation à la nourriture, et il n’y a pas eu de relation entre la perte de qualité de vie et la durée de la perte olfactive.

La catégorie se plaignant le plus de troubles olfactifs a été celle des jeunes gens, les femmes reportant plus de problèmes que les hommes.

Le degré des plaintes reportées a été plus élevé chez les patients hyposmiques que chez les patients anosmiques, et il n’a pas été trouvé de corrélation entre les dépressions et l’état de la fonction olfactive.

Source: Arch Otolaryngol Head Neck Surg juin 2002;128:635-41

PI