Le peptide natriurétique B : signe précurseur de risques coronariens aigus
Une étude internationale publie aujourd’hui dans la revue The New England Journal of Medicine ses résultats sur le pronostic de survenue des accidents coronaires aigus de patients souffrant de symptômes ischémiques, basé d’après le seul taux d’une neurohormone cardiaque : le peptide natriurétique B.
Les chercheurs ont mesuré le peptide natriurétique B plasmatique chez 2525 personnes coronariennes ayant eu des symptômes ischémiques 20 à 40 heures auparavant.
Le taux de peptide natriurétique B a été trouvé corrélé avec le risque de décès, de cardiopathie et d’infarctus du myocarde à 30 jours et à 10 mois. Ce taux a également été associé à 10 mois avec un risque récurrent d’infarctus du myocarde ou avec une cardiopathie plus grave qu’auparavant.
Les auteurs concluent de leur étude que la seule mesure du peptide natriurétique B obtenue dans les premiers jours suivant un symptôme ischémique suffit à fournir une information fiable sur les risques de stratification du spectrum lors de syndromes coronariens aigus.
« L’élévation du taux de la neurohormone cardiaque semble être une caractéristique commune parmi les patients à haut risque de décès pour cause de syndromes coronariens aigus », ajoutent-ils.
Source : N Engl J Med 2001;345(14):1014-21.
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