Une forme de sclérose latérale amyotrophique (SLA) causée par le VIH peut être traitée
Le virus du sida peut être à l’origine d’une forme de sclérose latérale amyotrophique, connue sous le nom de SLA ou maladie de Gehrig. Alors que la SLA classique n’est pas réellement guérissable, une série de deux études, publiées dans Neurology, relatent que les traitements anti-VIH améliorent voire guérissent cette forme de SLA.
Dans le premier article, des chercheurs français ont étudié 1700 personnes infectées par le VIH et atteints de symptômes neurologiques observés sur une période de treize ans. Parmi eux, six ont eu des symptômes d’une SLA ou bien ont une pathologie neuro-motrice provoquée par le VIH.
Après un traitement de multithérapies anti-VIH, deux des patients ont retrouvé une fonction neuro-motrice normale, trois se sont améliorés et un s’est stabilisé.
Dans le second article, un chercheur américain relate le cas d’une femme de 32 ans ayant développé des symptômes de SLA et ayant été trouvée VIH+. Après le traitement anti-VIH, cette femme a vu ses symptômes disparaître et le virus n’était plus détecté ni dans le sang ni dans le liquide cérébro-spinal.
Les chercheurs de ces deux études s’accordent à dire qu’il s’agit là d’une nouvelle variante de SLA provoqué par le VIH. Ils arrivent à cette conclusion d’après la disparition rapide des symptômes et le jeune âge des malades.
Source : Neurology 2001 ;57 :995-1001.
Descripteur MESH : VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine , Sclérose , Sclérose latérale amyotrophique , Virus , Maladie , Patients , Personnes , Sang