Le soja peut réduire le risque de cancer du sein
Une étude conduite par des chercheurs du Cancer Research Center à Hawaii et de la Venderbilt University à Nashville, chez des femmes asiatiques montre qu’une alimentation riche en soja peut réduire à long terme et jusqu’à 50 % dans certains cas le risque de cancer du sein. Cette étude souligne la nécessité pour les femmes d’inclure le soja dans leur alimentation dès l’adolescence. Les résultats de cette étude ont été présentés le 17 décembre à l’International Chemical Congress of Pacific Basin Societies à Honolulu.
Les auteurs ont mesuré par HPLC les quantités d’isoflavones (flavonoïdes et isoflavonoïdes) dans les urines provenant de 120 femmes chinoises afin de déterminer la quantité de soja consommée. Les isoflavones sont des composés hydrosolubles particulièrement abondants dans le soja, contrairement aux autres plantes, ce qui en font d’excellents bio-marqueurs de la consommation de soja. De plus la quantité d’isoflavones présentes dans les urines est corrélée à la quantité de soja consommée.
L’étude montre qu’il existe un effet protecteur des isoflavones (et à une moindre échelle, des lignans) sur le développement d’un cancer du sein.
Selon le Dr A. Franke, un des auteurs de cette étude, les femmes ayant les taux les plus élevés d’isoflavones ont une diminution de 50 % du risque de développer un cancer du sein, comparé à celles ayant les taux les plus faibles.
Toujours selon le Dr Franke, des études faites chez l’animal indiquent que les femmes doivent commencer à inclure le soja dans leur alimentation dès la puberté, si elles désirent tirer profit de l’effet protecteur du soja.
Le Dr Franke pense qu’une consommation régulière et à long terme de soja peut réduire le risque de cancer et il ajoute que ces résultats supportent d’autres études épidémiologiques quant aux effets préventifs du soja.
Source : American Chemical Society
Descripteur MESH : Soja , Risque , Femmes , Tumeurs du sein , Isoflavones , Études épidémiologiques , Flavonoïdes , Plantes , Puberté