IDEL : le SNIIL milite pour une revalorisation des déplacements

Le ministre de la Santé et de la Prévention, a fait ses vœux aux soignants, le 30 janvier. Il a énoncé 10 objectifs pour l'avenir du système de santé français, incluant la "permanence et la continuité des soins" et "l'accès aux soins pour tous les patients". Pour le Sniil, ces objectifs ne pourront pas être atteints sans une politique efficace de maintien à domicile.

Un mois après la fin des mesures de soutien de l’État et de la CNAM concernant l’augmentation des prix des carburants, aucun dialogue n’a été ouvert entre les autorités publiques et les représentants des IDEL pour discuter d’une revalorisation pérenne des déplacements. Le Sniil a demandé l’ouverture de discussions lors de la dernière commission paritaire nationale avec la CNAM et a rappelé l’importance de définir une politique du maintien à domicile, notamment en revalorisant les déplacements infirmiers.

Le Sniil soutient depuis des années la reconnaissance financière des déplacements pour les infirmiers libéraux et considère cela comme étant crucial pour assurer l’accès aux soins, en particulier pour les patients les plus isolées. Si rien n’est fait pour revaloriser les déplacements, les infirmiers libéraux seront contraints de sélectionner leurs patients.

La non-reconnaissance de la charge financière des déplacements pour les IDEL interroge sur la volonté de l’État de maintenir les patients au domicile le plus longtemps possible. Le Sniil a souligné que les IDEL offrent un maillage territorial qui couvre les besoins en soins de chaque français et que plus de 95 % de leur activité se déroule au domicile, ce qui implique une obligation de continuité des soins.

En conclusion, la revalorisation des déplacements est considérée par le Sniil comme étant le moyen le plus efficace pour atteindre les objectifs du ministre de la Santé et de la Prévention et pour véritablement renforcer le système de santé français.

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