SOS médecin constate un doublement des consultations pour suspicion de COVID-19 entre le 1er et le 9 septembre
Depuis le début du mois de septembre et plus encore ces derniers jours, SOS MÉDECINS constate sur l’ensemble de son réseau national une augmentation importante de ses actes pour suspicion Covid-19. Ils sont passés de 482 cas journaliers le 1er septembre à 991 cas journaliers le 9 septembre.
Cette augmentation frappe majoritairement des patients jeunes (moins de 40 ans) peu symptomatiques. Nous devons éviter que cela s’étende dans les prochains jours et semaines à des catégories plus âgées et aux patients fragiles.
Pierre-Henry JUAN, président de SOS MÉDECINS FRANCE, appelle à la vigilance « Si les mesures barrières ne sont pas appliquées, cela risque de générer une augmentation des cas graves. Nous avons tous le pouvoir de lutter contre cette épidémie, restons vigilants. » « Protégeons en particulier les aînés et les personnes à risque, en portant le masque, en se lavant les mains, et en gardant les distances. » ajoute-t-il.
Lors des visites à domicile, les 1 300 médecins SOS MÉDECINS FRANCE constatent que les Français les plus âgés et fragiles sont attentifs et sont pour certains quasi confinés. Les visites sont l’occasion d’évoquer avec les familles les meilleurs moyens de se protéger, d’épargner les aînés, et de faire face aux situations de cas contact.
SOS MÉDECINS observe également une augmentation des consultations pour des enfants en âge scolaire, à la demande des établissements. Les familles ont besoin d’un avis médical et d’un certificat difficile à établir sans test PCR.
Au sujet des tests, les associations SOS MÉDECINS observent un engorgement des laboratoires d’analyse et un rallongement des délais. Pour éviter l’augmentation des cas graves, il est impératif de prioriser les tests pour les personnes symptomatiques et les sujets contacts et d’accélérer l’arrivée des tests rapides.
SOS Médecins
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