Homéopathie : le CNGE appelle le gouvernement au déremboursement et à la fin des enseignements universitaires
Le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités suite à l’avis défavorable de la HAS concernant le maintien du remboursement des spécialités homéopathiques.
« Il est temps aujourd’hui de mettre fin à la confusion laissant croire que l’homéopathie est une forme d’exercice médical qui reposerait sur des fondements scientifiques. Cette croyance égare nombre de patients et certains professionnels de santé. La clarification appelle à des mesures dans le champ du médicament, dans le champ universitaire et dans le champ professionnel. » CNGE
Le CNGE veut sortir l’homéopathie de l’Université
Le CNGE attend des responsables politiques des mesures fortes prises en toute indépendance et dans l’intérêt des patients :
- Le déremboursement de l’homéopathie ,
- La suppression des « enseignements » homéopathiques dans l’université qui décrédibilisent les facultés de médecine dans lesquelles ils subsistent,
- Le respect des patients et de la déontologie médicale dans l’exercice de la profession, ce qui nécessite de ne pas se réclamer de méthodes contraires aux données de la science.
L’avis de la HAS corrobore l’avis du Conseil scientifique du CNGE, développé en début d’année dans la revue exercer. Pour le CNGE, l’homéopathie est fondamentalement incompatible avec la pratique de la médecine générale, qui est fondée par des preuves scientifiques, la définition européenne du Wonca et des référentiels. Elle viendrait par ailleurs s’opposer au courant moderne de la médecine générale qui privilégie les approches non médicamenteuses, l'éducation du patient et les changements d'habitude et de comportement.
Descripteur MESH : Gouvernement , Médecine , Patients , Médecine générale , Confusion , Méthodes , Comportement , Conseil , Temps , Science , Éducation , Déontologie , Santé