Cancer du poumon : réduction de 51 % de la mortalité des patients sous Keytruda
MSD a présenté au Congrès de l’AACR à Chicago (14-18 avril) de nouveaux résultats pour son immunothérapie KEYTRUDA® (pembrolizumab) en association à la chimiothérapie standard à base de sels de platine et pemetrexed chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique, de type histologique non-épidermoïde, représentant environ 75% de ce cancer en France.
Les patients inclus dans cette étude ne présentaient pas de mutations EGFR ou ALK et étaient stratifiés selon le statut PD-L1.
Les données de l’étude démontrent :
- une diminution du risque de décès de 51 % pour l’ensemble des patients et jusqu’à 58 % chez les patients exprimant fortement (≥50 %) le biomarqueur PD-L1 ;
- à un an, 69,2 % des patients sont vivants dans le groupe pembrolizumab associé à la chimiothérapie versus 49,4 % dans le groupe chimiothérapie seule.
Dans l’étude KEYNOTE-189, le profil de tolérance de pembrolizumab est cohérent avec les données déjà disponibles dans les autres études évaluant ce traitement dans le cancer du poumon métastatique.
Tout en améliorant significativement la survie globale des patients traités, l’association de KEYTRUDA® à la chimiothérapie standard présente un profil de tolérance comparable à la chimiothérapie seule (respectivement 67,2 % versus 65,8 % pour les événements indésirables de Grade 3-5).
Le bénéfice clinique est remarquable dans ce cancer au pronostic particulièrement sombre et qui représente la 1ère cause de mortalité par cancer en France et dans le monde.
Ces résultats constituent une nouvelle avancée majeure dans la lutte contre le cancer du poumon1 métastatique et offrent un nouvel espoir à tous les patients, quel que soit leur statut PD-L1.
« L’arrivée récente de l’immunothérapie KEYTRUDA® en première ligne de traitement a transformé la prise en charge de certains patients atteints de cancer du poumon. Les données présentées à l’AACR constituent une nouvelle étape importante. La possibilité d’associer KEYTRUDA® et la chimiothérapie va permettre à un plus grand nombre de patients de bénéficier de cette innovation » a déclaré le Pr. Christos Chouaid, pneumologue en oncologie thoracique au CHI de Créteil.
« Les résultats de KEYNOTE-189 sont sans ambiguïté et montrent que le risque de décès est diminué de moitié chez l’ensemble des patients atteints d’un cancer du poumon métastatique. Cette étude, qui est la 3ème étude de phase III positive pour Keytruda® dans cette indication, est importante non seulement pour les patients mais aussi pour les professionnels de santé », a souligné le Dr. Ouzna Morsli, directrice médicale Oncologie de MSD France.
Pour les patients exprimant fortement le biomarqueur PD-L1 (≥50 %), KEYTRUDA® (pembrolizumab) est déjà disponible en monothérapie. L’étude KEYNOTE-189 viendra enrichir l’arsenal thérapeutique, laissant au médecin le choix d’associer KEYTRUDA® à la chimiothérapie, selon le profil des patients.
Les résultats observés dans les différentes études cliniques avec KEYTRUDA® confirment la pertinence du choix de développement clinique fait par MSD dans ce cancer. Grâce au test PD-L1, les professionnels de santé pourront décider de la stratégie thérapeutique la plus pertinente en fonction notamment du statut PD-L1 de leurs patients.
« Ces nouvelles données illustrent une nouvelle fois le besoin de faire évoluer la cadre réglementaire pour un accès précoce aux traitements multi-indications. Nous travaillons actuellement avec les pouvoirs publics afin que le prochain Conseil stratégique des industries de santé entérine un changement de la législation pour permettre une mise à disposition rapide de ces innovations aux multiples indications » a conclu Gwendoline Boyaval, directrice accès au marché de MSD France.
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