Un nouveau virus découvert après le décès de trois receveurs d’organes
Le décès inattendu en janvier de trois receveurs d’organes australiens a conduit à la découverte d’un nouveau virus, rapporte l’Institut National américain de l’Allergie et des Maladies Infectieuses (NIAID/NIH).
Dans un communiqué daté d’aujourd’hui, le NIAD relate le cas de trois patients qui avaient reçu des organes d’un même donneur décédé en décembre et qui eux-mêmes sont décédés dans un intervalle de temps restreint. Ces morts rapprochées ont conduit à émettre l’hypothèse que la cause du décès pouvait être en relation avec les transplants.
Une première série de tests menés par un laboratoire de référence à Melbourne (Victorian Infectious Diseases Reference Laboratory) n’a pas révélé la présence d’agent pathogène connu. Ce laboratoire a alors entamé une collaboration avec un laboratoire américain de l’Université Columbia (Greene Infectious Disease Laboratory of the Mailman School of Public Health) qui a développé une nouvelle méthodologie de diagnostic de maladies infectieuses basée sur la recherche et l’identification de séquence d’acides nucléiques.
Cette approche a amené à l’identification d’un nouveau virus suffisamment différent des virus connus pour ne pas avoir été détecté par les méthodes habituelles. L’examen de ses séquences génétiques a montré qu’il se rapproche de souches de virus LCMV (ymphocytic choreomeningitis virus), tout en étant différent. Le LCMV a d’ailleurs déjà été impliqué dans quelques décès chez des patients transplantés aux USA en 2006.
Source: NIH/National Institute of Allergy and Infectious Diseases
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