LMC : l’hybridation in situ en fluorescence (FISH) sur le sang périphérique est une méthode fiable pour évaluer la réponse cytogénétique
L’hybridation in situ en fluorescence (FISH) est une méthode sensible dans l’évaluation de la réponse au traitement chez les patients atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC), rapportent des chercheurs et cliniciens nantais dans la dernière livraison de la revue ‘Journal of Clinical Oncology'. Leur étude suggère que la réponse cytogénétique au traitement peut être évaluée sur des échantillons du sang périphérique, ce qui rend la plus facile et plus fréquente l’évaluation de ces patients.
La prochaine étape sera d’évaluer cette technique au cours d’un large essai prospectif pour définir la veleur pronostique des rémissions complètes évaluées par FISH.
L’étude menée par le Dr Hervé Avet-Loiseau et ses collègues du laboratoire d’hématologie et du service d’hématologie clinique du CHU de Nantes a consisté à évaluer l’utilité de la méthode FISH dans un premier temps sur 62 échantillons de moelle osseuse (interphase FISH) et de comparer les résultats avec ceux obtenus par cytogénétique classique. Dans un second temps, les auteurs ont analysé 60 paires de moelle osseuse et des échantillons de sang périphérique par interphase FISH.
Les résultats de l’interphase FISH étaient en accord avec la cytogénétique conventionelle. sur la moelle osseuse de la plupart des patients.
La comparaison de l’interphase FISH sur la moelle osseuse versus les échantillons sanguins a montré une forte corrélation entre les deux sources.
Source : Journal of Clinical Oncology, April 2000; Vol 18: 1533-38.
Descripteur MESH : Cytogénétique , Sang , Fluorescence , Patients , Leucémie myéloïde , Moelle osseuse , Interphase , Temps