Confirmation du danger des particules fines
Les risques associés à l’exposition aux particules atmosphériques ont déjà été documentés. Ils sont confirmés dans une nouvelle étude parue aujourd’hui dans le JAMA. Elle détaille les risques cardiovasculaires et respiratoires liés aux particules fines.
Ce travail été effectué par des chercheurs de l’Université Johns Hopkins de Baltimore. Le Dr Francesca Dominici et ses confrères ont analysé une base de données sur le nombre d’hospitalisation pour raison cardiovasculaire ou respiratoire chez 11,5 millions d’américains de plus de 65 ans. La période suivie couvrait les années 1999 à 2002. Des données sur la pollution atmosphérique autour des zones de résidence des personnes étaient également disponibles.
Les auteurs de l’enquête ont mis en évidence une brève augmentation du taux d’hospitalisations en association avec l’exposition aux particules de diamètre aérodynamique inférieur ou égal à 2,5 µm (PM 2,5). L’association la plus marquante a été notée pour l’insuffisance cardiaque : les auteurs ont observé une augmentation de 1,28% du risque par 10µg/m3 d’augmentation de la concentration de PM 2,5 le même jour.
« Dans les poumons, les particules pourraient favoriser l’inflammation et ainsi exacerber une maladie pulmonaire sous-jacente et réduire l’efficacité des défenses pulmonaires. Les effets cardiovasculaires pourrait refléter des processus neurogéniques et inflammatoires », expliquent les auteurs.
Source : JAMA. 2006; 295:1127-1134
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