Traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause : toujours pas de bénéfice net
Une mise à jour des données de l’étude Women’s Health Initiative (WHI) montre que la combinaison estrogène plus progestatif réduit le risque de fracture chez les femmes ménopausées mais augmente le risque d’autres maladies, le tout en absence de bénéfice global.
Ce nouveau résultat de l’étude WHI montre que la combinaison estrogène plus progestatif employée dans cet essai américain est associée à une réduction de 33 % du risque de fracture de la hanche. Le risque global de fracture est réduit de 24 %. Un effet positif était également noté sur la densité minérale osseuse.
Cependant, les auteurs soulignent que ces effets positifs doivent être contrebalancés par les effets indésirables notés dans l’essai WHI avec une augmentation du risque cardiovasculaire et du risque de cancer du sein.
Au final, les effets négatifs sont plus importants que les bénéfices, estiment les auteurs de l’étude. De ce fait, cette combinaison estrogènes plus progestatif ne peut être recommandée pour la prévention du risque de fracture sans que les patientes soient pleinement informées des effets adverses.
Source : JAMA. 2003;290:1729-1738.
Descripteur MESH : Gynécologie , Ménopause , Risque , Femmes , Hanche , Tumeurs du sein