Les gynécologues ont un rôle à jouer dans la reconnaissance des abus sexuels
Des travaux menés en Europe du Nord montrent que les gynécologues pourraient jouer un rôle important dans l’identification des patientes victimes d’abus sexuels ou de violences physiques ou morales.
Barbo Wijma et des confrères de l’Université de Linkoping en Suède ont cherché à mesurer la prévalence de ces différents abus chez des femmes qui se rendaient chez leur gynécologue. Les auteurs de l’étude rappellent à ce sujet que les abus sexuels et les violences physiques sont souvent associés à des problèmes gynécologiques.
Les données de 3600 femmes ont été recueillies. Globalement, la prévalence des abus physiques variait de 38 à 66 % selon les cinq pays considérés : Danemark, Norvège, Suède, Finlande et Islande. La prévalence des violences morales variait de 19 à 37 % et celles des violences sexuelles de 17 à 33 %. Une écrasante majorité de patientes n’avait pas informé le gynécologue des problèmes qu’elle pouvait rencontrer.
Source : Lancet 2003; 361: 2107–13
Descripteur MESH : Rôle , Europe , Prévalence , Femmes , Suède , Danemark , Finlande , Islande , Norvège