Et si la leptine était un facteur pronostic du cancer mammaire ?
C’est tout du moins ce que prétendent des chercheurs de l’université du Texas sur la base d’une étude montrant la corrélation entre le taux de leptine (hormone synthétisée par le tissu adipeux et qui signale au système nerveux central d’arrêter de s’alimenter) et le régime alimentaire.
«Parce que l’augmentation des graisses est associée à la biodisponibilité d’estrogène et au risque de cancer du sein, la mesure du taux de leptine pourrait être un indicateur supplémentaire d’évaluation du cancer du sein», a expliqué Richard Hajek (M.D. Anderson cancer Center), auteur principal de l’étude.
Les chercheurs ont étudié un groupe de 38 femmes ménopausées qui changeaient brusquement de régime alimentaire, et trouvé une corrélation entre leur taux de leptine et leur régime (les concentrations en leptine diminuaient lorsque les femmes mangeaient moins de graisses), et ce indépendamment du poids et de l’IMC.
Les auteurs pensent donc qu’il est intéressant d’intégrer la leptine comme indicateur supplémentaire en tant que facteur de risque du cancer du sein en se servant notamment sur le long terme de l’historique de leurs régimes alimentaires.
Source: Proceedings for the 2003 Annual Meeting of the American Association for Cancer Research 6 avril 2003, Toronto, Canada.
Pierre INIGUEZ
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