Les décès liés à l’ecstasy concernent surtout les hommes de moins de trente ans
Une étude britannique a examiné les données de mortalité liée à l’ecstasy en Angleterre et au Pays de Galles. La plupart des décès enregistrés concernaient des hommes proches de la trentaine, selon les résultats parus dans le British Medical Journal.
Des chercheurs du St George’s Hospital de Londres ont analysé les données de mortalité récoltées par le biais d’un programme national sur les décès liés aux drogues. Entre 1997 et 2000, 81 décès liés à l’ecstasy ont été enregistrés en Angleterre et au Pays de Galles.
La majorité des victimes était des hommes en activité et de moins de trente ans. La moitié connaissait des problèmes d’addiction. Les décès survenaient le plus souvent lors de prises récréatives durant les week-end, l’été ou encore au nouvel an.
Dans 62 % des cas, l’ecstasy était prise avec d’autres molécules issues de prescription médicales ou non. Selon les auteurs, l’ecstasy a pu dans ces cas contribuer au décès des sujets. Néanmoins, les décès liés uniquement à la prise d’ecstasy ne sont pas rares, résultat qui semblait peu probable d’après de précédentes études.
Source : BMJ 2003 ; 326 :80-1.
Descripteur MESH : Hommes , Angleterre , Mortalité , Pays de Galles , Londres