Les actions préventives contraceptives n’ont pas d’impact sur les adolescents anglo-saxons

Une revue compilant les données de 26 études réalisées au Canada, aux Etats Unis et au Royaume Uni, sur l’action de programmes d’éducation sexuelle destinés à limiter le nombre de grossesses non désirées chez les adolescents, montre un échec global de leurs objectifs. Les résultats sont présentés dans le dernier numéro du British Medical Journal

La compilation et l’analyse des résultats de 26 études tirées de la littérature par une équipe de chercheurs canadiens, a été évaluée par deux équipes indépendantes de correcteurs.

Les programmes de prévention sexuelle s’adressant aux jeunes âgés entre 11 et 18 ans, n’ont pas réduit le moment des premières relations sexuelles, que ce soit parmi les filles (OR=1,12, IC95%=0,96-1,30) ou chez les garçons (0,99 ;0,84-1,16).

Les programmes n’ont pas non plus sembler améliorer l’utilisation des contraceptifs (masculins et féminins) ni réduire l’incidence des grossesses chez les jeunes filles (1,04 ; 0,78-1,40).

Les auteurs pensent que ces programmes ne sont pas adaptés aux adolescents et que les taux élevés de grossesses non désirées nécessiteraient d’autres actions prenant en compte une analyse plus poussée des conditions sociales des jeunes ainsi que leur opinion et l’exemple des pays avec des taux peu élevés de grossesses non désirées.

Source: BMJ 15 juin 2002;324:1426-30

PI

Descripteur MESH : Gynécologie , Pédiatrie , Programmes , Canada , Objectifs , Conditions sociales , Contraceptifs , Littérature

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