Alzheimer : le rôle des dommages oxydatifs se confirme
De nouveaux travaux semblent confirmer le rôle du stress oxydatif dans la maladie d’Alzheimer. Des auteurs italiens viennent en effet de montrer que les marqueurs du stress oxydatifs sont plus élevés dans la maladie d’Alzheimer et que les niveaux plasmatiques des antioxydants sont plus faibles que chez les sujets contrôles.
Cette étude italienne a examiné la pertinence de la mesure du 8-hydroxy-2'-deoxyguanosine (8-OhdG), un marqueur des lésions oxydatives sur l’ADN, chez des patients avec un Alzheimer. Mecocci et ses confrères publient leurs résultats dans l’édition de mai des Archives of Neurology.
Le 8-OhdG a été mesuré sur l’ADN de lymphocytes périphériques. Cet examen était complété par un dosage plasmatique de plusieurs antioxydants : vitamine C, E et caroténoïdes.
Ces deux séries d’examens ont été réalisées sur 40 patients avec un Alzheimer confirmé et sur 39 patients contrôles appariés pour l’âge et le sexe.
Le contenu de l’ADN lymphocytaire était significativement plus riche en 8-OhdG dans le groupe Alzheimer que dans le groupe contrôle, rapportent les auteurs. Cette observation est par ailleurs corrélée à de plus faibles concentrations en antioxydants dans la maladie d’Alzheimer.
Globalement, ces données tendent à confirmer le rôle central du stress oxydatif dans la maladie d’Alzheimer, concluent les auteurs. Pour cette raison, les traitements antioxydants constituent toujours une piste privilégiée.
Source : Arch Neurol 2002;59:794-8
SR
Descripteur MESH : Rôle , Maladie , Antioxydants , Stress oxydatif , Maladie d'Alzheimer , Patients , Caroténoïdes , Lymphocytes , Observation , Sexe