Sensibiliser la population aux premiers signes de l'accident vasculaire cérébral
Les premiers signes des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont difficiles à reconnaître pour le grand public, d'après une étude qui paraît dans le British Medical Journal. En raison de l'importance du délai de prise en charge des AVC, une meilleure information sur les premiers symptômes semble indispensable.
Le manque d'informations du grand public sur les symptômes de l'AVC est l'élément principal de cette étude australienne menée par Sung Sug Yoon (université de Newcastle). Un groupe de 35 personnes a participé à cette étude menée par le biais de discussions et de questionnaire sur les AVC.
Parmi les participants, on trouvait des victimes d'AVC, leur partenaire mais aussi des personnes du grand public qui n'étaient pas a priori sensibilisées aux AVC.
Les participants connaissaient pour la plupart assez mal les symptômes des AVC. Pour ceux qui en avaient été victimes, les troubles initialement rencontrés n'avaient pas évoqué l'AVC car ils ne correspondaient à ce qu'ils avaient lu sur cet événement cérébrovasculaire.
L'analyse des discussions montre que le public n'est pas assez sensibilisé à l'importance de reconnaître rapidement les signes évocateurs d'un AVC afin d'assurer une prise en charge médicale la plus rapide possible.
En résumé, il faut développer des supports d'informations sur l'AVC qui soient accessibles au grand public. Par ailleurs, la variété des signes associés aux AVC ne facilite pas la reconnaissance de cette urgence par des personnes non initiées.
Source : BMJ 2002;324:1065-8
SR
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