L’alcool consommé avec modération protège les facultés intellectuelles
Ce sont les conclusions d’une étude italienne réalisée sur des personnes âgées et qui fait ressortir un rôle protecteur de l’alcool, en quantité modérée, chez ces personnes, vis à vis de la baisse de leurs capacités intellectuelles. L’étude comparative entre buveurs et non buveurs montre des différences significatives en terme d’altérations mentales qui toucheraient davantage les non buveurs.
Cette étude publiée par Giuseppe Zuccala et al (Catholic University of the Sacred Heart, Rome, Italie) dans la revue Alcoholism :Clinical and Experimental Research, s’est basée sur l’évaluation des capacités mentales de 15807 hommes et femmes italiens âgés de plus de 65 ans.
Les chercheurs ont observé que parmi les 8700 buveurs d’alcool les plus réguliers, 19% ont montré des signes de défaillance mentale, contre 29% chez les quelques 7000 non buveurs.
Lorsque les chercheurs ont tenu compte des facteurs tels que l’âge, l’éducation et les conditions de santé, l’usage modéré d’alcool a continué d’être associé avec un risque abaissé de défaillance mentale.
Cependant, bien que ce risque ait été diminué parmi ceux buvant avec modération comparés aux non buveurs, une consommation excessive a été trouvée associée à un risque accru de dysfonctionnements intellectuels.
Les chercheurs, pour expliquer ces observations, pensent que l’alcool en quantité modérée a des effets bénéfiques sur la pression sanguine, le flux sanguin et peut-être sur le ralentissement des maladies artérielles.
Source : Alcoholism:Exp and Clin Res 2001;25:1743-8.
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