Améliorer la prévention des maladies chroniques non transmissibles par l’étude standardisée des facteurs de risque

Selon une méthodologie très standardisée de l’étude de la prévalence des facteurs de risque, la prévention et le contrôle des maladies cardiaques et autres maladies chroniques non transmissibles pourraient être grandement améliorés. C’est ce que proposent des chercheurs américains et cubains dans un article de la revue Pan American Journal of Public Health accompagné d’une étude de cas dans l’issue d’octobre et d’un commentaire éditorialiste du journal.

L’article propose un outil d’investigation standardisé avec 19 questions destinées à évaluer une prévalence cohérente et utile. L’étude de cas concerne l’hypertension artérielle avec une méthode applicable à d’autres pathologies avec d’autres facteurs de risque.

Dans les pays industrialisés, les maladies non transmissibles ont provoqué plus de morts que les maladies infectieuses depuis plusieurs décennies maintenant. Connaître mieux la prévalence et les facteurs de risque de ces maladies, comme la pression artérielle, le tabagisme, le cholestérol ou l’obésité aidera, selon les auteurs, à mieux contrôler ces maladies et à élaborer des programmes de prévention.

Les auteurs, constatant une variété hétérogène d’approches méthodologiques d’évaluation des risques, proposent une série de 19 questions couvrant six aspects techniques : objectifs déclarés, population étudiée, échantillonnage ciblé, collection de l’information, mise à disposition de l’information et communication de celle-ci.

Quatre standards ont été proposés pour réaliser une épidémiosurveillance consistant à collecter, analyser, interpréter les données et donner l’information aux réseaux sentinelles.

Selon les auteurs, les standard sont : 1) l’étude doit être basée sur une population 2) L’échantillonnage doit être décrit : 3) Ce dernier doit être significatif du point de vue statistique ; 4) Les estimations doivent être ajustées en fonction de l’âge et du sexe.

Ces conditions étant remplies, les auteurs proposent alors une série de 15 questions supplémentaires donnant lieu à des scores allant de 1 à 100.

Source : Pan Am Health Association 2001;10(3):152 et 10(4:226 et 223.