Création d’un consortium américain sur la pollution des poissons et les risques pour l'alimentation
L’université de l’Illinois dans le Wisconsin va fédérer un centre d’étude sur la contamination chimique des poissons et l’intoxication qui en résulte auprès des consommateurs. Les réfugiés des villes de Green bay et d’Appleton sont les principales cibles de cette intoxication par les composants polychlorés, les biphényls et les méthyles de mercure.
La rivière Fox, qui traverse la ville de Green bay, est l’une des plus contaminées du bassin de Great Lakes et représente la source principale d’alimentation du lac Michigan.
Des chercheurs du Wisconsin provenant de cinq instituts viendront travailler dans le consortium, qui développera également des programmes d’aide aux réfugiés pour qu’ils soient avertis des risques et qu’ils réduisent leur consommation.
Les centres qui vont naître à cette occasion seront associés à un programme du National Institute of Environmental Health Sciences et de l’agence de protection de l’environnement américaine. Ces centres recevront chacun un million de dollars pendant cinq années.
« Ce consortium sera construit sur plusieurs collaborations de recherches existantes et s’organisera autour des réfugiés qui seront recrutés dans cette région », a annoncé Susan Shantz, qui en sera la directrice.
Cette année, des études ont montré que les adultes de plus de 49 ans ayant consommé plus de 24 livres de poissons contaminés par les composés polychloro-biphénylés, avaient des problèmes de mémoire et d’apprentissage.
En parallèle de l’annonce de la formation du consortium, un centre sera créé à Cincinnati pour évaluer l’impact de la pollution chez les enfants, notamment sur ses implications dans l’audition, le comportement et l’autisme.
Source : University of Illinois College of Veterinary Medicine 25 octobre 2001, Cincinnati.
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